1. Ma femme est peut-être forte mais c'est une bombe (1)


    Datte: 16/02/2018, Catégories: Erotique, Auteur: caribonex, Source: Xstory

    ... intensément.
    
    Sa langue est agile, ma bouche est vorace, et je sens de la lave couler dans mes veines et alimenter d’un coup une certaine partie de mon anatomie.
    
    On se redresse le souffle coupé, et on a le même mot " waouh" qui exprime notre sentiment.
    
    Des bruits de klaxon nous tirent de notre bulle et à travers les vitres un peu embuées en quelques secondes (ou était-ce un long moment je ne sais plus) on voit les autres voitures manoeuvrer pour sortir toutes en même temps. Je me reprends, ne voulant pas être un Casanova des parkings (et encore moins dans ma petite voiture) et me comporte en gentleman en la ramenant chez elle. Ce n’est pas très loin et je coupe le contact quand je me gare.
    
    Elle a un sourire éclatant quand je lui demande son téléphone et part dans un rire franc quand elle me voit le noter sur ma main, puis sur deux tickets de parking, la notice technique, le paquet de mouchoirs et le dos du disque bleu.
    
    On s’embrasse encore une fois et tout aussi intensément avant qu’elle ne rentre chez elle...
    
    Je fais dix mètres, me gare et lui téléphone pour lui souhaiter bonne nuit. Je rentre chez moi en chantonnant. Le lendemain à peine réveillé, je l’appelle et on se confirme notre rendez-vous.
    
    J’y vais tout guilleret, elle m’attend déjà sur place ; une jolie robe d’été la met en valeur et je n’ai aucune hésitation à l’embrasser. Je m’en fous du qu’en dira-t-on, des critiques ou des jaloux, je sais que je suis bien et son baiser est tout aussi torride ...
    ... que dans mes souvenirs tout récents.
    
    Elle est tout aussi étourdie que moi et nous partons nous balader dans le grand parc que la ville a aménagé dans les anciens remparts dus évidemment à Vauban. C’est l’occasion outre de s’embrasser toutes les cinq minutes, de parler d’architecture militaire (j’ai déjà dit que ceux qui veulent directement du sexe, descendent plus bas !) et de comparer les, systèmes, Séré de Rivières à la ligne Maginot. (Rappel 87 % de la ligne tenait en juillet 40 et c’est le haut commandement qui, venu sur place, a fait évacuer les équipages invaincus). Enfin bref, on passe d’excellents moments.
    
    Tant et si bien qu’on ne voit pas l’après-midi passer et surtout à force de petits câlins et de baisers torrides, on est dans un état d’excitation assez avancé. Comme elle me voit un peu hésiter à lui parler, elle me demande si quelque chose ne va pas et je lui avoue avoir follement envie d’elle, mais craindre de paraître trop rapide, car ce n’est pas vraiment mes habitudes. Elle me confie être exactement dans le même état d’esprit.
    
    — Cela te choque ?
    
    — Rien ne me choque ma chérie. Je t’avoue simplement que je suis heureux que nous partagions les mêmes idées, les mêmes envies et que tu oses les dire.
    
    — J’espère que toi aussi.
    
    Chacun ayant rassuré l’autre, on rentre d’un pas vif et j’espère avoir enfin trouvé une femme qui ne craint pas d’afficher son envie et ses désirs. On aboutit comme vous vous en doutez assez rapidement au pied de mon immeuble ...
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