Charlène
Datte: 06/01/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
amour,
hsodo,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... souriant :
— Je me sens bien avec toi, Charlène…
Et c’était vrai, je commençais à l’aimer, ce n’était pas une simple femme que je voulais baiser dans les toilettes d’un studio, ou dans son lit, dans mon lit, dans un lit d’hôtel…
— Moi aussi Samir…
Elle devait bien savoir que je la désirais. Mais ne voulant rien brusquer, j’attendais un mouvement de sa part.
C’est au quatrième rendez-vous que je l’ai embrassée dans le cou. Elle portait un t-shirt moulant qui dévoilait une épaule, je me suis laissé tenter et elle ne m’a pas repoussé. J’ai demandé plus tard :
— Anna et toi, êtes-vous en relation… ?
Elle a ri, a haussé les épaules :
— Si tu veux savoir si nous faisons l’amour, c’est non. Si tu veux savoir si nous avons déjà fait l’amour, c’est oui.
J’ai dit OK, j’étais dubitatif, Charlène a continué :
— Si tu veux savoir si je suis gay, la réponse est non. Bisexuelle ? Sûrement. Oui, en fait.
Qu’elle me parle avec une pareille franchise me faisait rêver ; j’imaginais deux femmes me sucer, j’imaginais les prendre en photo, j’imaginais…
— Samir, qu’elle m’a coupé dans ma rêverie, tu viens chez moi ce soir ?
J’ai accepté sans hésitation. Pour dire vrai, je voulais enlever cette courte jupe de jean que ses fesses bombaient.
*******
L’appartement de Charlène était coquet, bien décoré, des tables basses, des chandelles déjà utilisées, des tapis arabes, des masques africains, une suite de katanas accrochés au mur, de grandes fenêtres que ...
... l’on pouvait ouvrir et s’asseoir sur le rebord. Des livres des livres et des livres, certains ouverts et laissés sur une petite table près d’un fauteuil, d’autres empilés contre un mur, la plupart dans la bibliothèque. Son appartement la représentait belle et curieuse. Des toiles d’artistes-peintres ornaient sur les murs, avec des images plutôt suggestives ; une centaine de photos collées ensemble qui, selon la luminosité et les couleurs des photos, dévoilait une fellation en action. Ou bien un nu d’homme, fait à l’aquarelle. Ou bien une suite de dessins au fusain ; des corps faisant l’amour, des êtres hermaphrodites se laissant aller au plaisir.
— C’est une connaissance qui fait ces toiles ?
— Non, c’est moi.
— C’est beau.
Et c’était vrai, l’érotisme qui se dégageait des tableaux était électrique, nous invitait à… toutes sortes d’idées me venaient en tête.
— Tu veux boire quelque chose ?
— Oui, ce que tu offres.
Elle nous a servi des bières, elle commençait à bien me connaître et nos verres aux lèvres, nos yeux dans nos yeux, elle m’a souri :
— Je voulais te remercier, Samir.
— De… ?
— De ne rien avoir brusqué, d’avoir attendu, de m’avoir séduite… je n’ai pas eu plusieurs relations, comme si je faisais peur aux hommes qui m’attiraient…
— Et pourquoi ferais-tu peur aux hommes, Charlène ?
— Je ne sais pas… mais avec toi, je suis en confiance !
Et elle a soulevé son tee-shirt qui moulait si bien ses seins, a descendu les bretelles de son soutien-gorge en ...