Charlène
Datte: 06/01/2019,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
amour,
hsodo,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
Je travaillais dans le monde du spectacle en tant que pigiste. Que je sois aux éclairages, à la console de son, à la réception des artistes, à la prise de photo de scène, sans me vanter, m’engager était un gage de réussite pour l’événement. Je m’étais donc fait rapidement un nom, on me connaissait, on appréciait travailler avec moi sur n’importe quel plateau.
Lors d’une série de spectacles derockabilly, j’étais au son et j’ai rencontré Charlène et Anna. J’avais entendu parler d’elles dans notre milieu, on disait qu’elles étaient toujours ensemble, qu’elles étaient un binôme ; on disait même qu’elles étaient peut-être lesbiennes. Nous avons rapidement bien collaboré les trois ensemble. Le groupe était bon en plus, et ausoundcheck, nous ne pouvions nous arrêter de danser.
Anna et Charlène étaient les deux petites, menues, des tailles fines et des culs d’enfer. Vraiment, je les reluquais toutes les deux quand elles se baissaient pour dérouler des fils. Charlène avait des reflets rouges dans ses cheveux noirs, mettait ses seins en valeur sous ses blouses serrées. Une fois, nous avons été boire des verres après une soirée de boulot et je me suis vraiment demandé pourquoi les rumeurs sur leur lesbianisme allaient bon train ; elles m’ont chauffé, à tel point que je les voulais toutes les deux dans mon lit et j’ai vraiment cru que ça allait se produire.
J’avais une attirance plus forte envers Charlène. J’aimais ses yeux, ses sourires qu’elle me lançait, nous rigolions ...
... beaucoup, avions le même humour cynique, aimions la même musique, discutions de livres.
La série de spectacles se terminait, chacun allait retourner chez soi, les pigistes comme moi et Charlène et Anna allions peut-être nous retrouver sur un autre événement plus tard. Je voulais tenter ma chance. J’ai donc invité Charlène à dîner, un soir.
Qu’elle était belle lorsqu’elle est venue me rejoindre au resto ! Une jupe blanche, à mi-cuisse, découpée en une suite de petits losanges le long de ses hanches laissant voir sa peau mate, son dos dénudé ; la couleur de sa peau ressortait, comme un mélange de bronze, de fumée et de chaleur…
Nous n’avons pas couché ensemble ce soir-là. Ni à notre second rendez-vous dans un bar où nous nous sommes saoulés. Ni au troisième où nous avons été voir un spectacle de musique. Non, nous bâtissions une relation. Mais je la désirais, je bandais seulement à la regarder. Ses lèvres m’invitaient à l’embrasser, ses yeux rieurs m’incitaient à me confier, à prendre mon temps. Je rêvais à elle la nuit, me levais le matin avec une trique, je ne voulais que la revoir. Tout de même, durant ces rendez-vous, je la complimentais, je lui caressais le cou, la nuque, une fois même je me suis risqué à caresser sa cuisse ferme ; nos genoux se touchaient, sa cuisse était juste là, sortait d’une autre jupe sexy, en jean cette fois-ci, moulante à souhait. Elle m’a souri lorsque je l’ai caressée, a pris son verre, s’est laissé faire. J’ai soufflé, ai baissé la tête, en ...