1. Trois frères, une maison et moi


    Datte: 06/01/2019, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... fêter le départ de ce con !
    — Tu ne crois pas que…
    — Fais ce que je te dis, ma poule, je vais arrêter mon boulot, j’ai des heures sup’ à récupérer, je suis à la maison dans un bon quart d’heure. On fera la fête et des galipettes !
    — Ok, chéri ! Vivement que tu sois là !
    — Et ça va swinguer ce soir ! Surtout dans ton petit cul ! Depuis que j’ai découvert ça avec toi, je ne peux plus m’en passer ! T’es d’acc pour qu’on refasse comme la dernière fois ?
    — Bien sûr, Minoutinet ! Et même plus !
    — Waow ! On peut faire plus encore ? Encore plus dég… euh… cochon ? Achète donc du champagne et pas de la gnognotte ! Bisou, et prépare-toi à la fiesta !
    
    Et en bonne épouse aimante, j’obéis…
    
    Je ne savais pas que Bichounet avait été pleurer directement dans le giron de sa mère, parcourant dans les vingt kilomètres à pied (certainement son premier exploit physique) et que celle-ci avait décidé de tirer toutes les choses au clair, téléphonant à son fils aîné (mon mari) juste après moi…
    
    --ooOoo--
    
    La jalousie est un instinct puissant, tout comme celui de la propriété. D’ailleurs, quelque part, c’est le même. Je ne saurai jamais ce qui s’est passé exactement, seul compte le résultat. Toujours est-il que mon cher mari, après le coup de fil de sa génitrice, partit la rejoindre puis trucida son frère de nombreux coups de couteau de boucher, certainement celui qui avait la plus large lame et qui coupait le mieux. Le tout devant sa mère qui en fit certainement une attaque cardiaque ...
    ... fatale et définitive. Réalisant un peu tard ce qu’il avait fait et provoqué, il entreprit alors de vider toutes les bouteilles d’alcool (ses anciennes réserves et celle de sa mère) avant d’aller se reposer, tête la première, dans le four à gaz de sa mère. Il s’offrit certainement une dernière cigarette, puisque l’appartement de sa mère fut réduit à néant dans l’explosion.
    
    C’est le scénario probable que m’ont reconstitué les inspecteurs de police d’après les dires des voisins très choqués, à la fois de l’explosion et des bordées d’injures entendues juste avant, et d’après aussi l’autopsie des corps, enfin, ce qu’il en restait… Je leur suis gré d’avoir eu la délicatesse de me demander de les reconnaître tous les trois sur des photos largement retouchées sur ordinateur…
    
    Ce fut un triple bel enterrement, les deux frères et la mère, tous réunis en cette belle cérémonie émouvante. Le dernier survivant de la famille se retenait visiblement d’afficher une mine réjouie. Moi, je fus une splendide veuve éplorée et inconsolable ; au moins durant quinze jours, le noir me va si bien ! Je ne vous parle pas des économies d’échelle faites quand vous enterrez trois personnes en une seule fois !
    
    Puis, nous avons partagé plus ou moins équitablement l’héritage (maison, assurances-vie et comptes en banque), un peu plus pour moi quand même, car j’étais la seule légataire de mon mari. Moins, hélas, la part de ce vampire d’État. À vous dégoûter de tenter de gagner correctement votre vie du ...