1. Trois frères, une maison et moi


    Datte: 06/01/2019, Catégories: fh, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral pénétratio, fsodo, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... voulait pas avouer qu’il devait sa nouvelle attitude à une femme, une femelle qui se pâmait à ses pieds et à sa bistouquette. Vu sous cet angle, l’égo des hommes est très pratique. Au début, Minoutinet n’a rien dit, il n’avait d’yeux que pour moi, il n’en avait rien à foutre de son « connard de frère dont il avait piqué la meuf ». Comme l’autre ne lâchait pas prise et continuait à attaquer, un beau matin, au petit déjeuner, il reçut une baffe et alla pleurer dans son coin. Une fois Minoutinet parti travailler, j’allais consoler Bichounet, aidée de Bistouquette. Il reprit allégrement du poil de la bête.
    
    Quelques baffes et quelques jours plus loin, Bichounet finit par s’aguerrir afin de ne plus trop passer pour un gamin à mes yeux, son honneur étant en jeu, même s’il avait une meilleure bistouquette que son frère. Puis un beau matin, une semaine plus tard, ce fut lui qui balança une tarte à son grand frère stupéfait.
    
    L’escalade commença, pour mon plus grand profit…
    
    Jusqu’au jour où, vers huit heures du matin, entre deux tartines de pâté trempées dans un bol de café bouillant, le plus jeune des frères lâche, railleur :
    
    — T’es qu’un pauv’con, t’es indigne de MA meuf !
    
    Là, j’ai eu peur, et si ce crétin l’ouvrait un peu trop ?
    
    — Comment ça, indigne de « MA meuf » ? Ducon, c’est moi qu’elle a épousé, pas toi, raclure à pissenlits (injure que je ne connaissais pas) ! T’étais trop jeunot pour elle ! Moi, je suis nettement plus viril que toi !
    — Tu parles, t’es ...
    ... qu’un atrophié de la bistouquette !
    
    Là, j’ai eu à nouveau peur…
    
    — Comment ça ? Atrophié de la bistouquette ? Parle pour toi, avec ta nouille !
    — Ma nouille ? Alors que j’ai la bistouquette la plus…
    — Stop !!! C’est fini, vous deux ?
    
    Je hurle. Ils se calment, l’un planté devant l’autre, se dévisageant. Mon mari le regarde de haut, méprisant et juste avant de partir :
    
    — T’es qu’une pauv’nouille comme ce qui pendouille entre tes jambes. De plus, t’es qu’un parasite, même pas foutu de travailler. Si t’es encore là quand je rentre ce soir, je te démolis tellement ta tronche que même not’mère sera infoutue de faire la distinction entre toi et une crotte de cabot sur le trottoir. Tire-toi, je ne veux plus entendre parler de toi. Chérie, aide ce connard à faire sa valise et paye-lui le taxi pour qu’il aille se faire foutre chez le diable.
    — Qu… !
    
    La porte claque, Bichounet est abasourdi puis, pendant cinq minutes, il hurle des tas d’injures. Ensuite, il se rue dehors, bien après que la voiture ne soit partie depuis un certain temps. Le courage, ça se module. Il hurle encore dix minutes sur le trottoir, puis part en courant, avant que je n’aie pu placer le moindre mot ou geste de consolation.
    
    Un peu avant trois heures de l’après-midi, un tantinet inquiète, je téléphone à mon époux pour lui dire que son frère n’est toujours pas rentré depuis ce matin et qu’il n’a pas fait pour autant sa valise.
    
    — Pas grave, ma chérie, va plutôt acheter une bonne bouteille afin de ...