1. Le bal des baltringues


    Datte: 05/01/2019, Catégories: fh, hagé, bizarre, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral nopéné, portrait, pastiche, délire, Humour policier, théâtre, Auteur: ???, Source: Revebebe

    ... Charline n’a rien à voir sur ce coup-là.
    
    Hidden Side : Non, mais s’ils surveillent les lieux, ils comprendront vite fait ce qui sera arrivé à Jakin. Et après, va savoir ce qu’ils feront de l’information… La vendre à Mériade ? Nous filer le train ? Bref, ça pue de plus en plus…
    
    e-nana : Raison de plus pour se magner. Ce soir, tu prends les papiers, tu butes Jakin, et demain on braque la thune et on disparaît.
    
    Hidden Side : Et les tueurs en planque, on en fait quoi ?
    
    e-nana : Ça, je m’en occupe, ne t’en fais pas.
    
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    [Dans la chambre d’hôtel, Buk surveille à la fenêtre tandis que L. D. est allongé sur le lit.]
    
    Buk : Si c’est pas malheureux de planquer comme ça alors que des tas de petits culs arrêtent pas de passer à moins de cent mètres…
    
    L. D. : T’es jamais content… On est pourtant peinards. Regarde, hier il ne s’est rien passé, et il ne se passera rien non plus aujourd’hui. Charline n’est pas parano, mais des fois j’ai l’impression qu’elle pèche par excès de prudence.
    
    Buk : Tu sais, des fois je regrette le temps d’avant…
    
    L. D. : Comment ça ?
    
    Buk : Ben, regarde… Notre boss, c’est Charline ; en face, c’est Mériade. Et si on est là, c’est encore parce que Charline se méfie de la e-nana. Bref, on dirait que ce sont les bonnes femmes qui mènent le jeu dans la pègre aujourd’hui.
    
    L. D. : En réalité, ça a toujours été le cas. La plupart des truands le deviennent pour payer des diams ou des visons à leur gonzesse. Sinon, l’homme est ...
    ... plutôt pacifique, au fond… Les seuls qui avaient compris ça, ce sont les pères du désert.
    
    Buk :Ah ouais ?
    
    L. D. : Ouais… Pourquoi crois-tu qu’ils se retiraient au milieu de nulle part ? Parce que LA FEMME, c’est la civilisation. Partout où elle se pointe, il lui faut du confort, de l’eau chaude, des croissants au beurre, des boutiques de fringues… Si tu vas dans le désert, elles ne te suivront pas.
    
    Buk : Ou à la campagne, au milieu des vaches… J’ai vu ça dans « L’amour est dans le pré ». Les ploucs sont célibataires la plupart du temps.
    
    L. D. : Voilà, chacun ses références, mais en gros tu as compris.
    
    Buk : Mais tes curés comme mes ploucs, ils ne baisent pas souvent…
    
    L. D. : La nourriture spirituelle permet de se passer de ce genre de besoin. Quand on réussit à élever son âme au-delà de toute contingence matérielle, on n’a plus besoin de tirer sa crampe.
    
    Buk : Pourquoi t’es pas devenu curé à la place de truand ?
    
    L. D. : C’est pareil… Si j’avais été curé, j’aurais voulu évangéliser les truands.
    
    Buk : Ouais, mais là, quand tu fourres un frangin aux pruneaux, tu commets un meurtre. Ce n’est pas très catholique, quand même…
    
    L. D. : Chacun sa manière de défendre sa cause. Quand César Borgia massacrait ses ennemis, il le faisait au nom de son père, qui était le pape.
    
    Buk : Mais… c’est complètement con, ton machin ! Si on se mettait tous à vivre selon les préceptes de l’Église, il n’y aurait plus de truands comme nous.
    
    L. D. : C’est plus complexe ...
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