Premier jour à l'école du sexe - Histoires de Sexe

Premier jour à l'école du sexe

... c’est sa femme qui l’a obligé à venir !

Arrive alors Maryse, petite blonde spitante, plutôt jolie avec un sourire craquant. Elle doit avoir une trentaine d’années et vient directement s’asseoir à la même table que Nathalie et moi. Nous apprenons qu’elle s’est inscrite sur un coup de tête après une rupture. Elle vivait jusqu’alors avec un homme vingt ans plus âgé qu’elle.

— Bonsoir…

L’homme qui vient d’entrer ne manque pas de classe. Costume gris clair, chemise beige, il ne semble, ceci-dit, pas vraiment à l’aise dans cet établissement si particulier.

Je refais mon compte : 1, 2, 3, 4, 5, 6. Il manque donc un élève… Une élève en l’occurrence. Elle arrive un quart d’heure plus tard. Maud. Un renfort de poids. Maud a des formes plus que généreuses. Sous son pull sans forme on devine une poitrine énorme, ses hanches sont larges mais sa taille reste pourtant étonnamment fine. Encadré par une coupe au carré son visage tout en rondeur dégage une évidente sympathie. Tout en elle fait penser à une chaleur moelleuse.

— Vous pouvez passer à table. Au menu ce soir, tortellini aux morilles accompagné de sancerre blanc.

Le garçon, élégant et discret, sert déjà les premiers verres.

— Arthur, vous vous asseyez à côté de moi ?
— Avec plaisir.

Je me retrouve entre Nathalie, la timide rousse et Maryse la pétillante blonde. En face de moi, c’est Carmen, la pulpeuse quadragénaire, qui s’assied lentement, me laissant tout le loisir de plonger le regard entre ses seins. ...

... Des seins fermes et bronzés, délicieusement mis en valeur par un soutien-gorge en dentelle noire. J’ai du mal à sortir mes yeux de ce piège tentant, Carmen l’a certainement remarqué.

— Vous avez un joli regard, Arthur.
— … Euh, Merci !
— Un beau jeune homme comme vous, a-t-il vraiment besoin d’une école comme celle-ci ?

Je pâlis à l’idée de devoir m’exposer ainsi devant les autres.

— Ce sont des amis qui m’ont offert l’inscription. Et puis, on peut toujours apprendre, non ?
— Ça c’est sûr… Surtout de ceux qui ont de l’expérience à revendre !

Je suis bouche bée face à son discours aussi limpide. Un regard à gauche, à droite, personne n’a perdu une miette de la discussion. La conversation a, en effet, du mal à démarrer et il faut quelques verres de vin avant que le brouhaha des discussions emplisse la pièce.

— Et si on se tutoyait tous, propose Maryse.

La glace est rompue entre les différents élèves. Je parle longuement avec Nathalie qui semble éprouver les mêmes difficultés que moi dans ses études. Un horrible cours de statistique, bête noire de tous les étudiants. Soudain… je sens un pied nu se poser sur ma cheville. Le clin d’œil ne trompe pas, c’est bien Carmen qui glisse son pied le long de ma jambe. Elle plante son regard dans le mien.

— Dis-moi, Arthur… je rêve de découvrir Bruxelles. Tu n’as pas envie de me faire visiter ?
— Mais bien sûr, tu es la bienvenue.
— J’irais bien traîner mes pieds dans des petits recoins secrets, intimes.

Ok, j’ai ...