1. Compartiment de jour


    Datte: 14/01/2018, Catégories: fh, jeunes, couleurs, asie, inconnu, fépilée, vacances, train, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral fsodo, Auteur: Jeff, Source: Revebebe

    Certains auteurs, très connus, vous ont déjà largement décrit la fameuse « madone des sleepings » recherchée attentivement par tous les amateurs de voyages en train. Bien souvent déçus, il ne leur reste qu’à emprunter une nouvelle fois ce moyen de locomotion pour tenter de satisfaire leur fantasme, la prochaine fois. C’est certain, la prochaine fois, ils la rencontreront. Cette aventure, quand elle se produit, reste un moment plus que mémorable, inoubliable ; elle alimentera fantasmes et rêves, hantera vos nuits, vous qui avez su en profiter.
    
    C’est un petit train rouge vif, poussif, qui ahane le long d’une voie ferrée pentue et tortueuse des montagnes centrales d’Helvétie. Il transporte en ses flancs des touristes épris d’air pur et de paysages aussi grandioses que majestueux. Ici, tout semble être écrasé par l’immensité de la montagne que le petit train gravit à perdre haleine. À l’intérieur, brinqueballés sur des banquettes en lattes de bois, les passagers subissent les secousses et les hoquets des jointures des rails, les trépidations de la crémaillère. Les grincements effroyables, les précipices frôlés quand ils ne semblent pas être survolés et tous les voyageurs n’ont qu’une hâte : que le terminus pointe enfin son nez.
    
    Tous cherchent à maintenir un équilibre précaire et à éviter de se faire expédier contre l’épaule voisine. La promiscuité des banquettes et leur inconfort obligent les passagers, plus souvent qu’ils ne le souhaiteraient, à distribuer à droite, à ...
    ... gauche et en face de grands sourires d’excuses. Les paroles sont inutiles, tant les voyageurs sont cosmopolites et le bruit est insoutenable.
    
    Coincé entre un large touriste bavarois chenu et une rombière aussi haute que large, en pantalon de velours côtelé et espadrilles blanches aux pieds, je tente de m’intéresser à ma voisine d’en face.
    
    C’est une jeune japonaise, aux yeux noirs et rieurs, qui semble bien fluette pour le lourd sac qu’elle trimbale avec elle. Chaussée comme une randonneuse professionnelle, elle porte curieusement une ample jupe écossaise dont le pan est retenu par une grosse épingle à nourrice. Son torse est avantageusement moulé dans un pull-over à grosses côtes, blanc écru. Les nattes qui encadrent son visage poupin, font deux tâches sombres sur le pull blanc. Entre deux contemplations du paysage qui se déroule très lentement sous nos yeux, nos regards se croisent, de plus en plus souvent et nous nous sourions.
    
    Dans un virage plus instable que les précédents, tout le monde doit s’accrocher ou serrer les fesses pour tenter de rester en place.
    
    Forte de cette malheureuse expérience, ma voisine japonaise prend l’initiative de venir caler son pied lourdement chaussé entre ma cuisse et la jambe de mon voisin. Ce faisant, elle relève sa jupe pour mieux manœuvrer. En un éclair je distingue ses cuisses rondes et charnues. Un spectacle est d’autant plus charmant et affriolant que mon regard continue à fouiller rapidement l’ombre sans qu’il ne puisse être ...
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