1. Une gueule d'ange


    Datte: 04/01/2019, Catégories: fh, fbi, fplusag, massage, Oral pénétratio, init, occasion, Auteur: Clubescargot, Source: Revebebe

    ... fou. Par contre ça me fait réaliser que j’ai d’autres tensions dans le dos. Cette pensée affleure à peine la surface de mon esprit que la main de Tim descend entre mes omoplates.
    
    — Hum, je vais agrandir ton t-shirt…
    
    Là j’hésite… Soit j’ai les idées mal placées, soit il me fait du pied (enfin façon de parler). Allez, un masseur à disposition ça n’arrive pas tous les jours, tant pis, j’en profite. J’ôte mon t-shirt. Tim me rejoint au sol, m’enveloppe avec ses grandes guiboles et se met à me bercer doucement. Ses mains s’aventurent sur mes clavicules. Il faut que je sois claire avec lui quand même.
    
    — Tu sais que j’ai déjà quelqu’un ?
    — Oui.
    — Tu sais que tu es trop jeune ?
    — Alors là je m’insurge, j’aurai bientôt vingt ans !
    — C’est ce que je dis, tu es trop jeune.
    
    (Hum, je suis très mal placée pour dire ce genre de choses, mais il n’est pas censé savoir que j’ai un faible pour les cheveux blancs. Enfin, ça c’est une autre histoire….)
    
    Je relève la tête, Tim me fixe d’un air exaspéré :
    
    — Moi, je ne la vois pas la différence d’âge.
    
    (Tu entres dans la vie étudiante, j’entre dans la vie active, la voilà la différence. T’es un jeunot encore chez maman, tu ne sais pas ce que c’est que de gagner sa croûte.)
    
    — Tu sais que je suis amoureuse ?
    — Oui, je sais.
    — Donc, techniquement ça fait de moi une salope.
    — Mais non, ça c’est une construction sociale…
    — Tim, j’adore tes grandes tirades philosophiques, mais épargne-moi celle-là.
    — OK, je ne veux pas ...
    ... d’une relation sérieuse. Je veux juste une parenthèse.
    
    Merde. Pile les mots à ne pas me dire. J’ai peur de m’engager dans une relation. Ça m’impressionne toujours les gens droits et fidèles qui disent vouloir du sérieux. Faut croire que je ne suis pas encore décidée à devenir tout à fait une adulte. Et puis vu l’heure, c’est râpé pour le ciné. Je déplie le canapé-lit pendant qu’il retire son jean skinny et ses breloques : un pendentif en pierre bleue, un dé, un anneau de jade et un autre métallique en forme de tigre ou de panthère. Il les porte en permanence, comme des gri-gris qui le rassurent mieux qu’un antidépresseur.
    
    — Faut que tu manges Tim, sinon tu vas finir mannequin anorexique !
    — Ouais, je sais.
    
    Le pire, c’est qu’il arrive à ce résultat en se nourrissant exclusivement de pâtes et de chocolat. Raison de plus de le taquiner. Je pose ma tête sur son épaule osseuse.
    
    — Tu n’es pas confortable, regarde ma cellulite, ça c’est moelleux.
    — Arrête, t’es magnifique, dit-il en me fixant de ses yeux bleus.
    
    Il s’enquiert même de la question de la protection. Bravo garçon, tu mériterais un bon point. Il m’embrasse timidement tout en baladant ses mains sur mon corps. J’empoigne ses cheveux bouclés et lourds. Il entreprend de me caresser l’entrejambe et se fige :
    
    — Je m’y prends mal ? D’une personne à l’autre…
    — Non ça va, je te dirais sinon.
    — C’est horrible, j’ai l’impression de te forcer…
    — Ah bon ?
    
    Je passe au-dessus de lui et pose ma main sur son ventre. ...