1. Weekend à la montagne - Épisode 5 - Le réveil 2


    Datte: 03/01/2019, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Primaq69, Source: Hds

    ... je lui donnais l’orgasme de sa vie.
    
    Mais soudain, je sentis une main dans mes cheveux me tirer la tête en arrière.
    
    - « Tire la langue »
    
    Hein ?
    
    Une claque sur mon visage. Un grognement frustré de Pauline qui voulait que je reprenne.
    
    - « Je t’ai donné un ordre »
    
    J’obtempérais.
    
    Ce faisant, je réalisais mon erreur. Impossible que Léa se soit fourvoyée à ce point. Y a anguille sous roche, baleine sous gravillon. Merde.
    
    Je sentis 3-4 gouttes me couler sur la langue, puis cette même main qui m’avait tiré en arrière m’enfonça la tête entre les cuisses ouvertes de Pauline.
    
    Par réflexe, je recommençais à lécher. Pauline recommença à gémir. La situation semblait reprendre.
    
    Mais non. En effet c’était trop simple. Trop simple pour Léa, pour son sadisme légendaire, pour l’ambition de notre week-end et la rapidité avec laquelle elle m’avait laissé gagner des points auprès de Pauline. Le but était encore et toujours de me mettre en porte-à-faux, comme dans la camionnette ou elle m’avait fait jouir, comme quand elle m’avait poussé à passer en rôle de tortionnaire.
    
    La source de toute ces révélations, c’était ma langue. Ou plutôt la sensation de brûlure sur ma langue.
    
    A cet instant j’avais du mal à savoir exactement qui type de liquide c’était mais une chose était sûre : Léa m’avait versé de la sauce piquante pour empêcher (ou parfaire ?) le feu d’artifice de Pauline.
    
    Celle-ci était occupée à demander l’autorisation de jouir à Léa lorsque mes papilles ...
    ... gustatives m’avaient averti du danger. Léa consenti avant de me tirer la tête en arrière en m’arrachant le masque pour me rendre la vue.
    
    Le spectacle dont je fus le témoin signifiait probablement la fin de mes chances d’être épargné dans la suite du week-end. C’était aussi une scène qui me mit à l’étroit dans ma cage comme je ne le pensais même pas possible.
    
    Pauline avait les traits du visage figés. La bouche ouverte dans un long cri de plaisir silencieux, les muscles contractés, les vagues de plaisir visibles qui irradiaient de son corps offert. Mais elle réalisa soudain que quelque chose n’allait pas. Sa bouche ne changea absolument pas, mais le reste de ses traits se tirèrent progressivement… son expression de plaisir se converti en une expression d’angoisse, puis de souffrance. Elle commençait à se débattre dans ses liens et à gémir, une larme coulait de son masque. Léa s’installa derrière elle et lui repassa son bâillon. Pauline avait une expression de peur plus que de douleur. Une larme coula de son bandeau, puis une deuxième.
    
    Sur le moment, je me suis demandé si Léa n’était pas allée trop loin. Mais elle lui caressa le dos, les seins, les hanches tout en lui chuchotant à l’oreille :
    
    - « Je sais que ça fait mal… Crois-moi. Je suis si fière de toi. Tu dois tenir. Ça va chauffer comme ça pendant 3-4 minutes. Puis ce sera dégressif sur ¼ d’heure, puis plus rien… Tu dois tenir ma chérie, tu es plus forte que ça. Je vais être tellement fière de toi… Quand ce sera ...