1. Philippe, le mari candauliste et Olga, l’épouse hypersexuelle (33) : le candaulisme est aussi un jeu très dangereux pour un couple.


    Datte: 02/01/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... un long moment dans cette position avant qu’elle ne se dégage.
    
    Après avoir langoureusement embrassé Philippe, elle se leva et en tenue d’Eve, elle se campa devant la grande porte-fenêtre de la chambre avant de s’étirer de toute sa hauteur.
    
    Pendant leurs ébats, dont j’avais été témoin, j’avais été partagée entre plusieurs sentiments contradictoires.
    
    La colère d’abord, avec l’envie d’arrêter ça immédiatement. J’en voulais à Philippe parce qu’il trahissait ses serments d’amour éternel. Il est facile de me répondre en me disant que je ne manque pas d’air, au vu des libertés que m’avait données Philippe et compte tenu de mon comportement des derniers mois, qui venait de déboucher sur une procédure de divorce. Celui qui était encore mon mari était bien libre de faire ce qu’il veut, surtout que je m’apprêtais à le lâcher définitivement. Certes, mais je suis ainsi pour ce qui concerne les gens que j’aime, je ne partage pas. J’avais toujours dit à Philippe que jamais il n’aurait la réciprocité et, en conséquence, il était à moi, rien qu’à moi. Dans mes récits précédents, j’ai décrit les réactions vives que j’ai pu avoir lorsque j’avais assisté, au moment de notre mariage (récit n°5), aux tentatives de Christine pour séduire Philippe, puis lorsqu’elle fut brièvement sa maîtresse (récit n°7). La menace la plus sérieuse que j’avais connue jusque-là était la volonté affirmée de Marie C de me séparer de mon mari. Malgré un succès initial (récit n°19), d’autant plus humiliant ...
    ... que ça s’est passé en ma présence, cette mégère n’était pas parvenue à ses fins et je dois dire que je préférais subir ses sévices plutôt que de perdre l’homme qui comptait tant dans ma vie.
    
    Et maintenant, j’étais en train de le perdre, je l’avais perdu et j’étais la seule responsable de ce désastre. Je pouvais encore essayer de me battre, de m’affirmer et je pouvais espérer que Philippe revienne vers moi. Un instant j’ai eu la tentation de me joindre à eux, de posséder Philippe et de gouiner ma rivale. Je savais qu’il y avait peu de chances qu’ils me résistent.
    
    Et finalement, ce n’est pas le choix que je fis. Je réajustais ma tenue et j’apparus brutalement. Je me dirigeais vers Flavienne et l’interpellais :
    
    • Salope !
    
    • Tu ne crois pas que tu es très mal placée pour me donner des leçons. Je ne vois qu’une putain ici, c’est toi !
    
    La gifle partit immédiatement. Nous roulâmes sur le lit, en échangeant des coups, en nous griffant, en nous mordant. Nous étions des furies, ivres de haine. J’avais l’avantage, car ma rivale était nue, je labourais son dos de mes ongles, mais elle eût tôt fait d’arracher mes vêtements et de rendre coup pour coup. Je sentais contre moi son corps et j’étais partagée entre mon désir pour cette jolie femme et ma colère de femme bafouée. Flavienne sentait mon hésitation. J’eus finalement le dessus, car bien plus jeune et plus sportive. J’étais sur elle, je lui tenais les bras, elle était à ma merci.
    
    Je l’avais dominée et maintenant j’en ...