Aroel et l'incident - Histoires de Sexe

Aroel et l'incident

... d’état, à moitié pliés en deux de maux de ventre et au bord de la gerbe.

— J’en étais sûr ! beugla Raoul en m’apercevant. T’es complètement bourré et c’est encore un de tes plans à la con !

Mais il se calma radicalement en découvrant ensuite Thylis et Aroel, qui, même si elles grimaçaient et faisaient une sale tronche, demeuraient très belles, surtout à moitié nues dans leur jupette. Raoul, après avoir examiné leurs seins et m’avoir maudit d’un regard jaloux, se montra très prévenant :

— Quelque chose ne va pas, mesdemoiselles ? Je peux vous aider ?
— Je crois que le whisky et les biscuits nous ont pas réussi, expliquai-je.

Il me regarda bizarrement en se servant un verre à son tour.

— Faut dire que ça fait plus d’un an que j’ai rien bu, ajoutai-je.
— Ah ouais ! T’en tiens une bonne, quand même ! Je te rappelle qu’on a pris l’apéro ensemble hier soir, Gufti…

Il me considéra encore un moment, de la tête aux pieds.

— Dis donc t’as pris un sacré coup de vieux, toi, depuis hier soir ! Et on dirait que t’as perdu dix kilos ! Qu’est-ce qui s’est passé ? T’as eu un souci, aujourd’hui ?

Je soupirai longuement.

— Bon… euh… écoute, Raoul, ce que je vais te dire ne va forcément pas te convenir, pourtant c’est la plus stricte vérité. Je viens de…
— Non, m’interrompit soudain Thylis qui semblait aller un peu mieux. Ne vous en faites pas, Raoul. Gufti a eu une journée difficile, c’est vrai, mais rien de bien grave. Et nous avons passé la soirée avec lui, il ...

... va mieux, maintenant.
— Tu m’étonnes ! approuva Raoul en considérant la poitrine de son interlocutrice.
— Je m’appelle Thylis, continua-t-elle, et voici ma sœur Aroel…
— Putain ! m’engueula Raoul. En plus elles sont sœurs ! Tu te fais vraiment pas chier, toi, hein !
— … et Gufti nous a longuement parlé de vous, Raoul. Ma sœur Aroel souhaitait vraiment vous rencontrer…

Raoul, subitement captivé, regarda Aroel avec des yeux de merlan frit. Mais celle-ci était livide et n’allait probablement pas tarder à dégueuler. Je lui apportai une bouteille d’eau ; elle en but une bonne moitié. Mais Thylis ne perdait pas de vue sa mission et sortit des affaires qu’on avait apportées une petite fiole contenant le traitement qui visait à augmenter les gamètes mâles de Raoul.

— Voulez-vous goûter ceci, Raoul ?

Mon ami me dévisagea, inquiet. Thylis s’approcha de lui et posa une main sur son entrecuisse en se serrant contre lui.

— C’est juste un petit aphrodisiaque… susurra-t-elle.

Pour finir de décrisper Raoul, j’en bus une petite gorgée sous ses yeux suspicieux, en lui répétant de ne pas s’inquiéter, que ce n’était pas de la drogue. Aroel demanda soudain les toilettes en urgence. Je l’y conduisis. Et cet intermède d’une dizaine de secondes avait suffi à Thylis pour s’agenouiller aux pieds de Raoul et commencer à le sucer doucement.

— C’est elle la meuf que t’as baisée en boîte, samedi soir ? s’enquit mon ami.

J’acquiesçai en souriant. Thylis pompait avec ardeur. Raoul ...