Vendredi 8 mai 2048 - Histoires de Sexe

Vendredi 8 mai 2048

... longueur. C’est moi cette fois-ci qui suis le maître. Je me délecte du goût légèrement acide de ma partenaire et je la garde à la limite de l’orgasme. Elle frémit, gémit, supplie, fourrageant ses doigts dans ma chevelure. J’insiste plus longtemps que jusqu’alors sur le clitoris ; elle explose en un cri de délivrance. Elle retombe dans la piscine, la respiration encore saccadée.

— Tu m’as fait jouir comme une folle !
— Dimitri sait que tu es avec moi ?

Elle me sourit, et sa main vérifie l’effet qu’a pu donner ma caresse sur mon anatomie. Elle gronde de satisfaction devant un sexe aux proportions prometteuses. Elle s’applique délicatement à consolider l’œuvre, puis se retourne et se cambre pour me recevoir. Je me faufile en douceur vers son puits d’amour quand une main impérieuse dirige mon gland sur son petit œillet. Mes mains affirment la prise sur les hanches ; nos deux corps s’approchent, et ses sphincters s’écartent lentement sous la poussée linéaire. Agnete gronde lorsque commence la translation de ma colonne de chair, qui sous l’effet de singularité du moment a gonflé et grandi d’une façon étonnante. Jamais je n’ai disposé d’un membre si gros et si long, et je profite de ma longueur et de ma rigidité pour sortir intégralement et replonger d’une seule poussée sous les encouragements orduriers de ma compagne. Je finis par maltraiter le postérieur à grands coups en l’insultant de même. Notre jouissance est paroxystique ; un voile noir brouille mes yeux quand je me ...

... vide dans son rectum.

Je reste abuté en elle, les jambes flageolantes, le buste couché sur son dos.

Dix personnes sont disposées autour de la table ; je ne connais pas tout le monde. Jean-Joseph, au meilleur de sa forme, préside.

— Je vous ai tous convoqués pour vous dévoiler des faits graves qui se sont produits ces derniers temps : Éléonore Mubuntu, notre responsable du département d’analyse, nous a trahis.

Un brouhaha se répand dans la pièce. Il lève la main pour couper court à tout débordement.

— Dans cette affaire, nous avons perdu cinq collaborateurs, dont la responsable de la sécurité Selma Bronstein. Le commanditaire a été découvert : il s’agit de Nurik Nazarbaïev, le président de la République du Kazakhstan. Leurs services nous ont espionnés depuis plus de trois ans. Le plus grave : plus d’une vingtaine de collaborateurs sont impliqués ; leurs noms apparaissent sur vos terminaux. Comme vous le remarquez, tous les services que vous représentez sont touchés.

Les protagonistes autour de la table ont tous des attitudes différentes en découvrant les noms de certains de leurs collaborateurs, peut-être des amis, dans la liste. Les yeux de certains brillent de colère ; d’autres, plus dans la retenue, sont abattus.

— Je tiens à remercier monsieur Julien Renard qui nous a permis de mettre fin à ce problème de sécurité. Maintenant, il nous faut remettre dans un premier temps de l’ordre, et purger notre compagnie de ces éléments dissidents. Je vous laisse ...