1. Longtemps, je me suis touché de bonne heure


    Datte: 31/12/2018, Catégories: f, h, fffh, fhhh, collection, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Partouze / Groupe conte, occasion, Auteur: Aline Issiée, Source: Revebebe

    ... pâme.
    
    Parfois, il lui était même arrivé d’être devancé : la fille, ayant senti dans le rapprochement matinal des corps son bâton durci, s’était laissée glisser à l’intérieur des draps, jusqu’à ce que sa bouche soit bien en face du membre, et avait commencé à le sucer avant même qu’il n’ait posé la main sur elle. Il avait du mal alors à garder son érection, pris presque par surprise : souvent, il devait empaumer la chevelure enfouie sous les draps, pour diriger le rythme de la fellation, le ralentir un peu. Puis il sortait son sexe de la bouche de la fille, la retournait en rabaissant la couette pour admirer le corps qui, de lui-même, prenait la position voulue : la tête sur l’oreiller, le bassin relevé, à genoux dans le lit : il lui suffisait de venir se positionner derrière pour pouvoir admirer le sexe qui s’ouvrait en même temps que le jour se levait. Les « suceuses du matin » étaient souvent les mêmes qui acceptaient la sodomie : il les pénétrait longuement, sautant parfois de l’anus au vagin, jusqu’à bien les faire jouir – histoire de les remercier de la pipe matinale. Quand elles s’abattaient sous lui dans le lit, alors à son tour, il jouissait, soit à l’intérieur, soit à l’extérieur, et parfois, si elles s’étaient retournées à temps, dans la bouche même qui, quinze ou trente minutes avant, l’avait complètement réveillé…
    
    Ce n’était certes pas parce qu’il baisait dès l’aube qu’on pouvait le traiter d’éjaculateur précoce ! Et c’était vraiment une merveilleuse façon ...
    ... d’entamer une journée… Mais depuis quelque temps, il ne ramenait plus aucune femme chez lui, il ne cherchait plus à séduire et avait même renoncé à certaines bonnes copines toujours disponibles, amantes-amies avec qui il avait noué des liens plus ou moins distendus, mais toujours décontractés. Il faut dire que dans son milieu, si souvent féroce (il était musicien-arrangeur-parolier pour une maison de disques qui produisait des artistes à l’ego insupportablement démesuré), sa bonne humeur, sa longue silhouette et son apparente simplicité lui attiraient les faveurs de toutes sortes de femmes.
    
    Mais justement : il ne pouvait plus, en ce moment, se consacrer trop à ces amitiés « particulières » et à ces dragues faciles qui, jusque-là, l’avaient comblé. Il avait une importante commande de ses boss, des arrangements pour deux albums d’une artiste qui commençait à avoir un sérieux succès, mais qui était si pénible dans ses exigences qu’il était obligé de travailler comme quatre. Le public voyait sur les écrans une jolie jeune femme douce, à la voix de contralto : pourtant, cette Catherine n’était qu’une abominable garce, vénale et autoritaire. Cela faisait trois mois qu’il vivait comme un moine, à cause d’elle !
    
    Il en était quitte pour la branlette du matin, dans un demi-sommeil solitaire… Mais ce matin-là, après avoir écrit sans succès la moitié de la nuit, il aurait bien dormi plus longtemps : quel rêve, quel événement, avait ainsi produit le durcissement du long membre, dont ...
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