1. Mister Hyde - 40, 41 et Final


    Datte: 14/01/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: LVolante, Source: Hds

    ... je parierais bien tout ce que j’ai sur le fait qu’elle brûle que tu viennes lui parler.
    
    – Faisons la languir encore un peu. Il parait qu’un soupçon de frustration et un brin de jalousie ne nuisent pas quand on cherche à gagner un cœur. En plus, j’adore ton collier. Inkaikos* ?
    
    – Tu les connais ?
    
    L’étonnement de Julie n’était pas feint. Il est vrai qu’hormis les grands noms de la bijouterie, rares sont les hommes qui s’intéressent à l’orfèvrerie surtout maintenant qu’on trouve des bijoux en grande surface.
    
    – Je les connais tout à fait par accident, ils viennent chaque année à la foire de Paris et j’ai été fasciné par leurs créations.
    
    – Eh bien moi je ne connaissais pas du tout. C’est mon docteur qui m’a offert ce collier dit-elle en baissant la voix. C’est quand même plus seyant qu’un tour de cou en cuir avec un anneau…
    
    – Ça n’a pas la même signification répondis-je en riant de sa sortie.
    
    – Pas sûr, pas sûr… glissa-t-elle sur un ton énigmatique. Mon petit docteur a des tendances. Et je te prie de croire que ça ne me déplaît pas. Je…
    
    Allait-elle me dévoiler des histoires coquines, je ne le saurais sans doute jamais. Frédérique nous interrompit.
    
    – Je croyais que tu avais déjà un amoureux, tu commences une collection ?
    
    S’adressant à Julie, la question de Frédérique se voulait taquine mais un rien de trouble dans la voix laissait percer ce brin de jalousie que j’appelais tant de mes vœux. Julie ne se démonta pas et répondit sur le même ton.
    
    – Tu ...
    ... sais bien que je n’aime pas voir les hommes désœuvrés mais si tu le prends en charge, ça me va. Je te l’abandonne de bon cœur d’autant que mon chéri arrive.
    
    De fait, le bon docteur arrivait. J’avais fait sa connaissance à l’occasion de la chasse à la « cravate » pour laquelle il avait assuré deux nuits de surveillance en compagnie de Julie sans pour autant prendre part à l’assaut final et encore moins à l’estocade. Ce qui faisait tout de même de lui notre complice bien qu’à une moindre échelle que les autres participants. Julie se lova dans ses bras et l’entraîna plus loin en lui murmurant, assez fort pour être entendue de nous : « Viens dire bonjour petit coquin, laissons les tourtereaux faire leur ronde… »
    
    ***
    
    Frédérique rougit. Juste assez pour que sa peau rosisse sous le hâle estival. Quant à moi, ma gorge s’assécha et j’aurai donné tout l’or du monde pour un verre d’eau.
    
    – Où est Franck ? réussis-je tout de même à articuler.
    
    – Oooh ! Il est chez des amis. Certaines soirées, chez nous, sont interdites aux moins de vingt et un ans. Lorsque les filles portent leur collier…
    
    – Oui ! Je me doute de la tournure que cela peut prendre.
    
    La salive revenait dans ma bouche selon la formule consacrée. Un collier. J’aurais tellement aimé que Frédérique portât le mien… sans réfléchir, je le lui avouai. De nouveau elle rougit. Plus franchement cette fois. Ce qui ne l’empêcha pas de contre attaquer.
    
    – C’est beaucoup d’honneur que vous me faites mais j’ai le cou ...