Don du Ciel
Datte: 28/12/2018,
Catégories:
Première fois
Auteur: bysimulacre, Source: Literotica
... tirai la langue et entrepris de lécher cette curieuse petite excroissance. Un gémissement répondit à mes attentions. Ravi de cette réaction, je poussai ma découverte plus avant, suçant, cajolant, pinçant de mes lèvres pendant que mes doigts, aveuglément, palpaient, caressaient, pétrissaient. Ses mains, un étau sur ma tête, me maintenaient égoïstement soudé à cette source de délices apparents. Ses hanches, houleuses, se mouvaient sous moi, comme des vagues venant se briser sur la grève, sans cesse renouvelées, inépuisables. Je me laissai bercer par ce rythme imposé, par cette danse effrénée, ponctuée par des accords composés de murmures et soupirs, habillant la violence de l'orage au-dehors. Mes tâtonnements entre ses lèvres trouvèrent un orifice, emporté par mes récents succès, j'y enfonçai un doigt. Un spasme et un cri d'approbation accueillirent ma témérité. Je me jetai corps et âme dans cette offrande que ma bouche et mes doigts s'efforçaient de lui faire. Adorateur humblement prosterné à l'autel de sa féminité, recueilli en une prière que j'adressai à sa chair, que mes lèvres murmuraient en se refermant sur cette petite idole de chair ronde. Perdu en une contemplation charnelle, sollicitant ses gémissement, implorant pour son plaisir. Elle me tira finalement de cette transe, m'attirai sur elle, noyai mon visage baigné de son plaisir d'une multitudes de baisers. S'emparant de mon érection, elle me positionna à l'entrée de cette grotte que mes doigts avaient, sans merci, ...
... exploré. Je me glissai en cet antre chaud, me laissai envelopper par elle, me réfugiai en elle. Étourdi par cette surcharge de mes sens, l'espace d'un instant, j'oubliai tout, qui j'étais, où j'étais. Pour un moment interminable, il n'y eu plus qu'elle et cette exquise ivresse qui, inlassablement, à chaque coups de rein, se régénérait en un délice à la fois inconnu et familier. J'étais l'orage qui, sans relâche, se déchaînait. Balayant de mes soupirs, inondant de mon désir, déracinant de mon besoin. Elle était la caverne qui nous abritait. Protégeant, préservant, défendant. Elle était le pays qui m'avait brisé, me morcelait. En elle, j'étais exposé, j'étais hors d'atteinte, en sûreté. En elle, un homme enfin. Vulnérable. Invincible. Mon cri vint enfler le tonnerre. Je hurlai mon désir, mon besoin, ma puissance. Dévasté, triomphant, je me déversai en ses terres.
Je m'éveillai, au petit matin, le nez enfoui dans la nuit de ses cheveux. Je l'observai, goûtai les restes de son sommeil. L'absurdité, la misère du monde fondant à mesure que mes yeux la redécouvraient. Il fallait qu'il fut un Dieu pour avoir créé un être si parfait, si faillible, un être capable de tant partager, de tant d'égoïsme, de tout donner, de tout prendre. Il fallait enfin qu'il y ait un Dieu pour avoir créer l'amour, ce monstre immense qui s'approprie tout d'un être. Est-ce une réconciliation qui s'amorça en moi ce matin là? Contemplant sa beauté digne représentante de ce pays sauvage qui m'avait brisé, ...