L'Aveu
Datte: 28/12/2018,
Catégories:
fh,
piscine,
nopéné,
fhh,
fantastiqu,
Auteur: Cidoup, Source: Revebebe
... Pour l’encourager je tire un peu sur sa main et la relâche par deux fois.
— Hier j’ai rencontré les copains. T’es le principal sujet de conversation, tu sais. Personne comprend et la police n’est pas plus avancée que le premier jour semble-t-il. Tous sont affectés par ta disparition, mais le plus touché, c’est Julien. Il fait peine à voir le pauvre, et je…
— Alors grande sœur ? l’interrompt la voix de Maxime. On parle toute seule maintenant ?
— Oh !
Sophie plonge dans la piscine à la recherche de son maillot sur le matelas pneumatique.
— Tu sais, tu pouvais rester à poil, ça me gênait pas.
— Toi peut-être mais moi si ! Tu pourrais avertir quand t’arrives, espèce de gros dégueulasse !
— Bon, bon, calme-toi, c’est pour te faire enrager. D’ailleurs tu as raison de te couvrir, car un de tes copains vient te rendre visite, à moins que justement pour lui…
— Ne dis pas de bêtises ! Qui c’est ?
— C’est Jean.
Sophie fait disparaître les seins sous les bonnets du soutien-gorge puis enfile le slip.
— Qu’est-ce que t’attends pour le faire venir ?
— Tes désirs sont des ordres ma chère sœur.
Ma chérie grimpe sur le matelas et s’allonge. Je suis perplexe. Je me souviens du dénommé Jean, un de ceux que j’ai supplantés dans le cœur de Sophie. Je suis sûr qu’il n’est pas mécontent de ma disparition. Cela lui laisse le champ libre et il s’empresse d’en profiter. Je ne suis pas jaloux. Comment le pourrais-je ? Si je suis capable de lui octroyer un peu de plaisir, je ...
... sais que je ne remplacerai pas une présence physique. Alors, Jean ou un autre, cela m’est indifférent.
— Je sais pas si je fais bien de le recevoir, murmure Sophie. Je ne suis pas à l’aise en sa compagnie.
Dit-elle cela pour me consoler ? Ou m’invite-t-elle à lui jouer un tour à ma façon ?
— Bonjour Sophie.
— Bonjour Jean.
— Je vois que tu profites de ta piscine. Tu as bien raison. Cela ne sert à rien de ressasser ton chagrin.
Quelle maladresse ! Plusieurs rides barrent le front de la jeune fille, elle serre les lèvres puis se calme.
— Tu peux te baigner si tu veux.
— Je… j’ai pas de maillot.
— Je peux t’en prêter un si tu veux, propose Maxime.
— Non, merci, je reste pas longtemps. Tu permets que je m’assoie au bord de l’eau ?
Sophie répond par un geste qui veut aussi bien dire oui que non.
— Bon, ben… euh… Je vous laisse, déclare Maxime qui rentre au salon.
Jean attrape une serviette, l’étale sur la margelle et pose les fesses dessus. Je ne suis pas leur conversation, cela ne m’intéresse pas. Toute mon attention est captivée par la montre qui rutile au poignet du garçon qui pend sur le bord.
Pourquoi m’est-elle familière ? Je sens qu’il faut que je la touche, c’est important. Pourquoi ? Je n’en sais rien mais j’ai la conviction que c’est primordial. Je provoque des vagues. Elles sont insuffisantes pour atteindre le poing. Je me concentre :Mets la main dans l’eau, mets la main dans l’eau ! Oui ! Jean s’amuse à griffer la surface avec les doigts. ...