Souvenirs d'une productrice de films X
Datte: 23/12/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Jademik, Source: Hds
... Scénarios des plus maigres, répliques nulles, situations sans saveur, plateaux et plans bâclés, tout ce hard tarifé me lassa rapidement. Je rompis d’ailleurs avec Holger qui ne mit pas longtemps à me cocufier ouvertement avec une autre jeune « très prometteuse ».
C’est la rencontre avec Georges qui me mena où je suis aujourd’hui. Une de ses cousines avec qui il vivait, Lucie, ancien top-model érotique, cherchait à créer sa boîte de production. Vu le succès exponentiel du porno en Europe, elle n’hésita pas longtemps et se lança avec moi dans le hard. Nous voulions faire quelque chose de différent, de plus cérébral et à la fois de plus déjanté, avec du sel dans les situations, le tout dans un esprit hard extrême. Les relations de Georges nous firent connaître un investisseur un peu iconoclaste, un authentique vieux comte avec château qui louait sa propriété pour des films de cul. Le capital qu’il nous prêta nous permit de démarrer. Au départ, comme il n’était pas question d’avoir un gros casting, quelques amis du hard nous dépannèrent et, Lucie et moi, payâmes également de notre personne. On peinait à équilibrer mais on faisait ce qu’on voulait dans une liberté totale en prenant vraiment notre pied : on baisait, on partouzait et on filmait.
Pour fêter le premier anniversaire de notre label « Juicy Lucie » et en guise de cadeau pour moi, Lucie et Georges organisèrent un voyage surprise, filmé bien entendu. Les salauds avaient tout préparé dans les moindres détails. Arrivée ...
... à l’aéroport, on me mit un bandeau et un casque avec de la musique. Tous les personnels avaient été mis dans la confidence, tout cela facilité par le fait que l’on tournait un film d’apparence banale. Le voyage fut vraiment très long : on me donnait à manger comme un bébé et on m’accompagnait même aux toilettes ! À l’arrivée, au moins douze heures plus tard, on prit un taxi et on alla s’installer dans un hôtel. Où étais-je ? Comme c’était en fin de printemps, c’était difficile à dire avec la seule sensation de l’air, de la température et des odeurs. En tout cas, il faisait chaud et l’hôtel était climatisé. Était-ce à Los Angeles, à Sydney, au Cap, à Tokyo, à Shanghai, à Bangkok ? Aucune idée. Après une douche que me donna Lucie, toujours avec un bandeau, nous prîmes le repas dans la chambre et … fîmes l’amour. Pendant que Georges me limait par derrière, ma tête enfouie entre les cuisses de Lucie, je n’arrivais pas à croire que l’on avait fait toute cette comédie et ces kilomètres pour baiser à trois dans une chambre d’hôtel. Je m’imaginais donc plein de trucs, du genre offerte à une colonie de noirs super-membrés ou dans une méga-partouze bien crade.
Le lendemain, on m’expliqua comment on m’habillerait et ce que je ferai : je devrai faire une conférence bidon sur la philosophie grecque, le tout en anglais. Dans un endroit secret et devant une nombreuse assistance. Que je devrai rester concentrée sur mon speech quelle que soit la situation et que l’on m’aviserait de ce que ...