Sus à la culotte
Datte: 19/12/2018,
Catégories:
noculotte,
grp,
Collègues / Travail
hotel,
caférestau,
toilettes,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Humour
Auteur: Scarlett O, Source: Revebebe
Acte 1 - Tribade de père en fille.
À 8 h 30 précises, comme tous les lundis, Mme Sébastienne Strumpf, sanglée dans son sempiternel tailleur pantalon bleu marine, pénètre dans la salle de réunion où elle préside la conférence fixant la marche de l’entreprise qu’elle dirige sans partage depuis le décès de son père. Tous les cadres sont déjà réunis autour des tables organisées en fer à cheval et elle s’installe à celle qui lui est réservée au foyer de l’entrefer. Mlle Betty, la secrétaire de direction, s’y affaire à la préparation des dossiers du jour.
À 8 h 30 précises, comme tous les lundis, une flamme égrillarde brille dans les regards des messieurs qui selon l’habitude se sont massés à l’extrémité opposée de la table et lui font face, abandonnant les ailes de celle-ci à leurs collègues féminines. Elle n’a pas la naïveté de croire que c’est pour mieux s’imprégner des injonctions patronales et n’ignore nullement que cet honneur vise sa coruscante secrétaire. Pas tant d’ailleurs Betty elle-même que le jeu raffiné et affriolant de ses longues jambes, gainées de bas résille couture tendus par un porte-jarretelles de la plus fine dentelle Chantilly, et finissant par disparaître dans les froufrous d’une culotte brodée dont les ajours se disputent au tissu.
Il faut convenir que Mlle Betty, rousse flamboyante, ne dissimule rien, enfin presque, des avantages dont une nature généreuse l’a dotée. Elle veille aussi scrupuleusement à les exposer alternativement sous toutes les ...
... facettes à l’exception de son postérieur que la position assise voue indéfectiblement à un autre emploi, quoiqu’elle prête une vigilance extrême à n’effleurer la chaise que du bout d’une fesse. Point n’est besoin à l’œil directorial de voir, l’agitation de la gent masculine vis-à-vis, lui suffit pour savoir. Nombreux sont ceux qui y ont conjecturé une invite et se sont vus décorés de cinq doigts rouges sur la joue.
Mme Strumpf aurait certes déjà réprimandé cette attitude, mais, d’une part Mlle Betty est une excellente collaboratrice dévouée corps et âme, d’autre part il est fort difficile de la blâmer d’organiser, à son corps très peu défendant, la promotion des produits de la maison, ce dont elle s’acquitte avec un zèle remarquable autant que remarqué.
À 8 h 30 précises, comme tous les lundis, c’est un pincement au cœur qu’elle constate qu’il n’est jusqu’au petit Joan, son commercial préféré, qui ne se soit rangé du côté des mateurs. Il est fâcheux pour la jeune propriétaire d’une manufacture de lingerie de luxe d’être dans l’impossibilité de participer à la renommée de son enseigne en raison de son piètre physique. Combien de fois s’est-elle imaginée sur le plateau autour duquel bourdonnent les photographes réalisant cet abécédaire de la séduction qu’est le catalogue deTribade, marque dont les Strumpf, de père en fille, ont assuré le renom.
À 10 h 30 précises, comme tous les lundis, c’est la pause et Mme Strumpf va se soulager de ses naturelles et plus mesquines ...