Le mariage
Datte: 16/12/2018,
Catégories:
f,
fh,
rousseurs,
extracon,
médical,
religion,
uniforme,
caférestau,
fête,
Oral
pénétratio,
délire,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... carrément.
— On ne peut pas le laisser comme ça, on l’emmène à l’hosto, décréta Al, approuvé par Deprus. Mais faut qu’il enlève son froc ! Je veux pas dégueulasser mon ambulance.
Tonton Ernest suivit donc la procession, cul nu, un drap de bain autour de la taille, Tatie Germaine, son épouse, derrière lui. Avec un mouchoir sur le nez.
L’adjudant-chef Frédéric Deprus se demandait comment il allait pouvoir faire son rapport. Peut-être en commençant parIl était une fois.
****
Avertis par les pompiers et les gendarmes, le service des urgences de l’hôpital les attendait de pied ferme. Mais lorsqu’ils virent sortir la troupe, un gigantesque fou-rire agita les infirmières et les médecins. Tous les autres services alertés rappliquèrent.
— C’est pas fini, ce bordel ? Vous allez nous soigner, oui ? hurla Pierre-Henry.
— Couic.
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Un charmant urgentiste fit une piqûre de tranquillisant à la jeune mariée. Le sexe masculin qu’elle retenait en elle, à l’insu de son plein gré, ressortit de son ventre en émettant un petit « PLOC ». Pierre-Henry poussa un gémissement-soupir.
Quelques minutes plus tard, Marie-Cécile dormait tranquillement, seule. Une infirmière affirma qu’avant de s’endormir elle avait dit encore une foisCouic.
Dans une chambre voisine, le témoin se lamentait. Sa bite coincée plusieurs heures dans un étau de chair en était devenue bleue.
— Ma bite, ma bite… Je ne la reconnais plus, gémissait-il.
— Il a pas fini de geindre, ce con ? ...
... rouspétait Ernest. Il m’énerve, et plus je m’énerve, plus j’ai la chiasse.
— Calme-toi, mon Doudou, tenta Germaine pour l’apaiser.
— Que se passe-t-il ? demanda l’infirmière en chef.
— C’est le schtroumpf : il dit que sa bite ne le reconnaît plus.
— Ha ha ! Tiens, regarde le fond d’écran que je viens d’installer.
Sur l’écran, à quatre pattes sur une civière, se tenait le couple infernal.
— Génial, il me le faut !
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Dans le restaurant, l’atmosphère n’était pas à la fête. Des invités tentaient de récupérer leurs effets. Les deux belles-mères et les deux beaux-pères se consolaient mutuellement. Nicolas se sentait glucose ; il venait de perdre en même temps son épouse et son meilleur ami. Il transportait son cœur en morceaux dans une boîte à chaussures.
En même temps, il ne pouvait s’empêcher de revoir cette scène et de se poiler. Il se sentait partagé, comme aurait dit Louis XVI.
Roger, son parrain, s’approcha de lui, titubant.
— Kek tu vafair ?
Son élocution laissait à désirer.
— Sais pas.
— Ouais, jeu comprends, mais c’est quand mêmeu dommage de perdre tout ça, dit-il en désignant les mets, la boisson. Surtout la boisson.
Sur une inspiration subite, Nicolas interpella tout le monde.
— Attendez ! La fête est gâchée, mais elle n’est pas terminée.
Les familles, les amis et connaissances le regardaient, éberlués, attendant de plus amples explications.
— On ne peut pas gâcher tout ça, dit-il en désignant les tables décorées.
— Nous allons ...