1. 720 nuits cévenoles


    Datte: 16/12/2018, Catégories: fh, gros(ses), vacances, forêt, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral pénétratio, Auteur: Alphecar, Source: Revebebe

    ... qu’il éprouvait à son endroit, ne souhaitait pas particulièrement qu’elle y parvienne. Ce fut donc avec soulagement qu’il vit Sonia faire une diversion qu’il trouva brillante : elle avait vu un reportage où l’on parlait des dégâts que pouvaient causer ces fameux cochons sauvages dans un camp de randonneurs.
    
    Avec fort peu d’à-propos, jugea Lilian, Nathan rétorqua que c’était plutôt le film « Les randonneurs », avec Poelvoorde, qu’elle avait dû voir.
    
    Hélène insista : ces cochons sauvages à silhouette humaine, leur arrivait-il parfois de pousser des gémissements ou des grognements étonnamment analogues à ceux pouvant être émis par des êtres humains, et plus particulièrement, crut-elle nécessaire d’ajouter, par des randonneurs ?
    
    Lilian avança l’hypothèse que ce pouvait être le fruit d’une domestication poussée, avant de réaliser, un peu abattu, qu’il venait de réduire en poussière son argument précédent.
    
    Sonia continua d’insister sur les dégâts occasionnés et, semblant s’adresser plus particulièrement à Hélène, signala qu’on rapportait même des cas d’agression d’hommes – ou de femmes, insista-t-elle - par des cochons. Lilian renchérit, et jugeant qu’à partir d’un certain stade la demi-mesure devenait contre-productive, ajouta qu’on rapportait même des cas de mutilation et d’étripage.
    
    Un Fabien ricanant le coupa en lui disant qu’il devait confondre avec lesrazorbacks, justement, à moins que ce ne fût avec les ...
    ... yétis ou les tigres du Bengale.
    
    Anne-Cécile prit la parole pour faire savoir à l’assemblée à quel point toute cette conversation lui paraissait stérile et puérile.
    
    Hélène, dans une souveraine indifférence à la remarque d’Anne-Cécile, et sans doute victime de sa très louable habitude d’examiner une question sous tous ses angles jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement éclaircie, revint sur le sujet des cochons sauvages et s’enquit du point de savoir s’il était vraisemblable qu’ils aient à la fois une silhouette et une voix humaine - et que de surcroît ils aient un rapport de familiarité avec Lilian jusqu’à l’appeler par son prénom. Car c’est ce qu’elle avait distinctement entendu l’un d’entre eux faire, déclara-t-elle.
    
    C’est à ce moment que Lilian comprit que la conversation allait définitivement tourner à son désavantage et il préféra s’éclipser fièrement, sans ajouter un mot. Tout en s’éloignant, il eut cependant le temps d’entendre Sonia, à qui son tempérament sanguin semblait avoir fait oublier leur objectif initial à tous les deux dans cet échange verbal, demander à Hélène si elle l’avait bien entendu la traiter de cochonne sauvage.
    
    Lilian se demanda si tout cela était de bon augure pour le déroulement de la journée et le développement de l’harmonie et de la convivialité au sein du groupe. Tout en s’enfonçant dans le bois, il se demanda quelles seraient les modalités d’attribution des tentes, le prochain soir. 
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