720 nuits cévenoles
Datte: 16/12/2018,
Catégories:
fh,
gros(ses),
vacances,
forêt,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
Auteur: Alphecar, Source: Revebebe
... visaient à l’en informer - à toutes fins utiles. Elle ne sembla pas surprise car, en jetant son buste vers lui, elle le lui annonça par défi, ses yeux plongés dans ceux du jeune homme.
— Je vais te faire jouir, Lilian… Oh oui, tu vas jouir comme jamais, je te sens bien venir. Oui, oh OUI ! OH - MON - DIEU !
En dépit de la fierté légitime qu’ils lui inspiraient, Lilian aurait préféré que ces derniers mots, bien détachés et confinant au blasphème, ne soient pas criés, car il était lui-même de nature taciturne et peu encline à prendre les autorités transcendantes à témoin dans l’exercice de certaines activités. Néanmoins, ils eurent raison de ses ultimes résistances et c’est en abondance qu’effectivement il jouit, pour la première fois, au plus profond du ventre de Sonia, tout en essayant d’étouffer entre ses deux seins un cri aussi prolongé que son orgasme.
oooOOOooo
Le lendemain matin, Lilian éprouvait une petite appréhension en rejoignant l’emplacement du petit déjeuner. Auprès de la tente Q.G., ils étaient tous là, adossés à un tronc d’arbre couché. Sonia aussi – elle s’était levée un peu plus tôt – mais il n’osa pas lui adresser un regard, se contentant d’un salut collectif maussade.
Cette appréhension n’était pas infondée, comme il put rapidement le constater.
Éric lança une première salve, d’apparence inoffensive.
— Bien dormi, LILIAN ?
Quelque chose dans l’intonation d’Éric, et notamment le timbre de voix appuyé avec lequel il prononça son ...
... prénom, déplut souverainement à Lilian et il marmonna une réponse brève.
Hélène annonça qu’elle avait entendu du bruit autour des tentes, et tandis que Lilian s’efforçait d’évaluer l’authenticité de l’ingénuité de cette remarque, Émilie ajouta que - c’était marrant - elle aussi.
Caroline sembla aussitôt trouver un intérêt aussi soudain que passionné à l’étude de ses grosses chaussures de randonnéeQuechua, pendant que Hervé s’absorbait dans la contemplation de sa tasse de café comme s’il savait lire dans le marc.
Pour ne pas laisser sans réponse les remarques d’Émilie et d’Hélène, Lilian hasarda qu’il devait s’agir de sangliers ou de cochons sauvages, à quoi Éric crut bon de répondre qu’à sa connaissance il n’y en avait pas dans les Cévennes. Sans se démonter, Lilian répliqua qu’ils étaient sauvages, que c’est pour ça qu’on ne les voyait pas souvent, mais qu’ils sévissaient dans les forêts cévenoles – un peu comme les légendairesrazorbacks en Australie.
Danilo intervint alors pour préciser que ce n’était pas ce qu’on entendait par « sauvages » et l’envie vint aussitôt à Lilian de lui jeter sa tasse de café au visage. Il se ravisa, jugeant qu’il n’était sans doute pas assez brûlant.
Hélène reprit la parole pour demander aux autres s’ils jugeaient possible que les cochons sauvages aient une silhouette humaine. Lilian eut le sentiment désagréable que la question s’adressait en priorité à lui. Il ne voyait pas trop où Hélène voulait en venir, mais en dépit de la sympathie ...