Un week-end torride. Samedi - Histoires de Sexe

Un week-end torride. Samedi

... tournant vers elle : mais tu sais ma puce, maintenant, Jean-Pierre a pris beaucoup de place dans mon cœur, j’ai changé ! Alors, attention !
— J’avais remarqué… dit Clara doucement, alors je me ferai petite, toute petite !

Puis d’un ton ferme et en riant, elle ajoute :

— Dis donc ! Quand t’es pas là, Laure, je m’assure qu’il ne court pas les filles, non ? Je fais le chaperon, moi !

Laure est hilare et tape dans la main de son amie :

— Le chaperon ! En couchant avec lui, oui ! Tu y trouves ton compte aussi !

Clara est soudain songeuse et me prend aussi la main :

— Ça ! Je dois dire, ça va me manquer ! murmure-t-elle et, s’adressant à Laure : ma chérie… nous sommes d’accord, tu me le prêtes un peu, dis, juste un peu, je te le maintiens en forme, hein ?

J’éclate de rire. Ces deux-là… elles ne se gênent décidément pas.

— Un ménage à trois ! On en a déjà parlé ! Qu’en penses-tu, Laure ?

À son tour, elle est songeuse, mon aimée…

— Clara, tant que tu ne me le prends pas, que nous restons amies, pourquoi pas ? Nous sommes bien comme ça ! Ça ne gêne personne !
— Ok ! tout est dit, s’écrit Clara, ne t’inquiète pas, vous vous aimez toi et Jean-Pierre. Je vous respecterai. Mais c’est vrai que tous les trois, on s’entend tellement bien… allez, si on déjeunait ?

Bien… qu’ajouter ? C’est vrai que nous formons une sacrée équipe ! Laure a pris de l’assurance. Elle ne semble plus redouter la compétition avec Clara, et ses complexes presque oubliés. Restent ...

... ses pulsions homos qu’elle partage avec son amie, et peut-être maintenant, qu’avec son amie. Alors ? Et bien d’abord, vivons !

o-o

En fait, je suis comme un coq en pâte. Aux petits soins pour moi, qu’elles sont ! La journée ne fait que commencer, nous sommes samedi et elles décident de faire les magasins. « J’ai besoin de lingerie… » précise Laure, « et moi aussi… » ajoute Clara. Et puis l’appart de Clara à visiter. Un planning bien rempli. Jusqu’au soir, où Clara recevra son futur mari chez elle. Et pour Laure et moi ce sera un petit restaurant intime qui nous rappellera des souvenirs.

— On LE verra, ton « fiancé » ? demande Laure curieuse, je voudrais voir QUI tu nous as ramené jusqu’à te pendre ! précise-t-elle, perfide.

Rire de Clara pour toute réponse. Il faudra attendre.

— Tu viens avec nous, faire les magasins ? me demandent-elles en cœur.

Ça ne m’enchante guère, mais les yeux de Laure m’encouragent à accepter. « Ça y est ! pensé-je, « cette union à trois se forme… jusqu’à faire les courses ! »

Me voyant songeur, Laure insiste, l’air coquin :

— Et on va voir des petites culottes, tu nous conseilleras ! Tu te rinceras l’œil !
— Tu nous aideras à essayer ! surenchérit Clara avec le même air.

Je soupire, vaincu.

o-o

Jamais autant de gens ne se sont retournés sur notre passage. Il faut dire que chacune me tient par un bras, que leur beauté rayonne, et que leur comportement vis-à-vis de moi ne laisse que peu de doutes sur nos relations. Elles ...