Mélanie, étudiante à Bordeaux (31)
Datte: 14/12/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: Matt Demon, Source: Xstory
... poitrine menue et griffait frénétiquement ses avant-bras.
— C’est comme ça que tu te présentes ? aboya Thor d’une voix grave. Les épaules voûtées, la tête baissée, les cuisses serrées et les pieds en dedans... Bravo !
— Oups, pardon ! Je...
— Silence ! Prends une position correcte et applique-toi. Tu mérites une solide punition, d’ores et déjà. Tu as tâté de la ceinture ? Je n’ai que ça ici.
— La ceinture ? Non, je...
— Décidément, tu oublies la politesse.
— Oui, pardon, Monsieur ; veuillez m’excuser.
— La ceinture, du moins une ceinture en cuir assez large comme la mienne, ça ressemble au paddle, disons. Tu as essayé le paddle ?
— Oui, Monsieur. Ça fait mal.
— Exactement. Et ça dépend de la force des coups, bien sûr. Comment voudras-tu que je te punisse ?
— Comme vous le souhaitez, Monsieur. Je vous fais entièrement confiance.
Eirik sourit, content de la réponse. Mais il fut troublé par la dernière phrase ainsi que par la manière de la prononcer : Anita avait marqué une pause avant d’affirmer sa confiance, comme pour donner plus de poids à cette assertion. Il comprit que, pour elle, ce n’était pas une simple formule vide de sens. Elle énonçait un état de fait. Auquel elle croyait, ou voulait croire.
— Ce que tu viens de dire... ça signifie quoi, pour toi ?
— Euh... que je vous appartiens, Monsieur ; le sens des mots est assez clair, je pense. Je vous fais confiance en tant que votre soumise.
— Prends garde à toi, novice. Quand je ...
... pose une question, j’attends une réponse précise, pas du verbiage futile. Tu comprends ?
— Oui, euh... Pardonnez-moi, Monsieur.
— Il n’y a aucun contrat entre nous ; je suis venu de Paris pour te rencontrer à la demande de ton frère. Si tu me déçois encore, je repars aussitôt par le premier train.
La réponse inflexible et rude d’Eirik eut une conséquence inattendue : Anita se mit à pleurer, de grosses larmes coulant sur ses joues sans qu’elle essaie de les essuyer.
— S’il vous plaît, Monsieur, ne partez pas ; laissez-moi une chance de vous... satisfaire. Punissez-moi autant que vous voulez, mais ne m’abandonnez pas.
— Je vais te donner une bonne raison de pleurer, crois-moi. Je ne veux pas que tu bouges tout le temps de ta punition.
— Oui, Monsieur. Merci.
— Je n’appelais pas de réponse. Et tu me remercieras à la fin, pas maintenant.
Le géant blond ôta son gros pull bleu marine qu’il déposa soigneusement sur le dossier d’une chaise. Il fit de même avec son tee-shirt puis s’assit pour enlever ses mocassins et ses chaussettes. Puis il déboucla sa ceinture – plutôt un ceinturon, d’ailleurs – et la sortit des passants de son jean. Du coin de l’œil, il remarqua qu’Anita rougissait de fort belle manière en le regardant. Consciemment, il fit rouler la musculature puissante de ses épaules, contractant ses abdos bien dessinés, provoquant un excès de rougeur qui mit le feu au visage de la jeune fille.
Il tourna autour de sa proie immobile, admirant les courbes ...