Mélanie, étudiante à Bordeaux (31)
Datte: 14/12/2018,
Catégories:
Trash,
Auteur: Matt Demon, Source: Xstory
Un taxi déposa Thomas et son ami devant le pavillon de Lenoir à 19 heures. Mélanie les attendait de pied ferme derrière la porte ; elle sortit comme une flèche et se jeta dans les bras de son amoureux qui la serra fermement contre lui. Il pétrit ses fesses des deux mains tout en dévorant ses lèvres dans un baiser torride.
— Que tu m’as manquée, ma chérie ! C’est dur à supporter.
— Je confirme que c’est dur, ce que je sens... Et moi aussi, j’ai envie de toi.
Ils se séparèrent en riant et Mélanie embrassa Eirik qui en profita pour la peloter sans façon. La jeune femme se dégagea des bras entreprenants du géant blond.
— Pas touche, gros balourd ! Ce soir, je suis toute à mon amoureux. Je vous présente Anita ; Thomas, ta sœur ! Allez, sors, ne fais pas ta timide.
Anita hésita puis avança à petits pas, tête baissée mais les yeux attirés vers les deux géants, Thomas et Thor. Elle se dressa sur la pointe des pieds pour embrasser son frère qui la saisit bras tendus pour mieux la contempler avant de la soulever comme si elle ne pesait rien.
— Bonjour, Anita. Ou bonsoir. Tu seras toujours la bienvenue à Paris, dans notre maison. Mél t’adore, ça me suffit. Et puis, avoir une sœur, j’en rêvais...
— Merci. Maman m’a beaucoup parlé de toi, tu sais. Elle t’aimait.
— Je suis désolé, j’ai appris son décès. Moi aussi, je l’aimais ; j’ai eu du mal à me remettre de son départ.
Il reposa enfin la jeune fille qui se tourna vers Eirik, retrouvant sa timidité première. ...
... Thomas fit un clin d’œil à Mél et l’entraîna à l’intérieur, laissant son ami se débrouiller avec Anita. La petite brune dansait d’un pied sur l’autre, les mains dans le dos, n’osant pas lever la tête sur le géant blond.
— Alors c’est toi, la fille de Lenoir ? Tiens-toi mieux que ça, on dirait que tu veux disparaître dans un trou de souris. Place-toi en position d’attente, vite !
Anita hoqueta, surprise. Puis elle croisa ses poignets sur sa nuque et écarta les coudes, puis les jambes.
— Plus que ça, les jambes. Et cambre-toi, fais ressortir ta poitrine. Enfin, ce que tu as – pas grand-chose, manifestement – sous cette robe. Tu as quel âge ?
— Dix-huit ans, Monsieur.
— Et tu as envie de devenir une esclave comme 32 ?
— Oui, Monsieur.
Une expression soucieuse et dubitative traversa fugitivement le visage d’Eirik, mais il se reprit rapidement et tourna autour d’Anita comme un loup ferait de sa proie. La jeune fille parvint à rester immobile bien qu’il lui en coûtât.
— Je veux bien essayer avec toi, parce que ton frère me l’a demandé, mais tu es jeune et novice. En plus, tu es minuscule et fragile. Que les choses soient claires : je suis un dominant exigeant. Tu n’auras aucune excuse ; je te traiterai aussi rudement qu’une autre personne. Tu n’auras aucun passe-droit du fait de ta filiation. Au contraire, j’exigerai de toi une soumission sans faille. Tu comprends ?
— Oui, Monsieur.
— C’est quoi, ton safeword ?
— Barkatu, Monsieur. Ça veut dire « ...