1. Chroniques immortelles - Le roi requin (5)


    Datte: 12/12/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Irina, Source: Xstory

    ... de Digne. Tout çà pour cet instant… A pas lents, je viens à mon tour au bord de l’eau, m’arrête à coté de lui. Il me découvre avec étonnement
    
    — Je vais t’aider, dis-je.
    
    Et pour la première fois depuis des jours, je laisse éclater mon énergie… Tahiarii se fige de surprise. Il semble hébété, mais se reprend rapidement. Je sens son énergie se déployer à nouveau, fusionner avec la mienne. Et L’addition de nos énergies décuple leur puissance ! Nous cherchons le cœur de l’ouragan, nous le pénétrons, nous entamons une lutte à mort avec les éléments déchaînés…
    
    Deux ou trois heures plus tard, dans un même mouvement, nous relâchons notre étreinte… Nous avons tué le cyclone. Le vent est tombé et seule reste cette pluie tropicale continue tellement habituelle et anodine. Les météorologues ne comprendront pas pourquoi le cyclone a soudainement perdu de sa puissance. Tahiarii et moi nous dévisageons. Chacun regarde l’autre avec un œil nouveau, d’un cote le colosse Polynésien, de l’autre la frêle naïade blonde.
    
    Je suis saoule d’énergie. Trop longtemps, je l’ai laissée enfermée au fond de moi même, j’ai besoin de l’évacuer. Je me débarrasse sèchement de mon tee-shirt, déboucle et jette mon short par terre. Je baisse brusquement celui de Tahiarii éjectant une queue déjà pleine de vigueur. Je passe mes bras autour de son cou, je l’escalade, noue mes jambes autour de sa taille. Je m’empale. Oh putaiiiiin !
    
    J’en suffoque. C’est énorme. Je marque un temps d’arrêt. Tahiarii me ...
    ... soutient, attend que ma dilatation soit suffisante. Dés qu’il sent mon vagin se relâcher, il me soulève et me laisse retomber en cadence, m’arrachant des gémissements de plaisir et de douleur mêlés. Je ne pèse rien pour lui, je ne suis qu’un jouet entre ses mains. Je me crispe, le serre nerveusement contre moi, enserre ma taille entre ses cuisses pendant que son sexe énorme coulisse dans mon vagin, va loin, très loin, bute sur mes fondements, me faisant grimacer. Mais je m’en fous, je gronde, je rugis, je veux baiser, je veux jouir !
    
    La jouissance est arrivée brutalement, fulgurante. Putain, c’est trop bref ! Tahiarii me repose à terre, mais j’en veux encore, j’en veux plus, je veux qu’il me prenne comme une bête. Mon désir d’immortelle est resté enfermé trop longtemps, il se venge ! Je me met à quatre pattes, les genoux et les mains dans un mélange de sable et de vase. Je jette un regard suppliant par dessus mon épaule. Il a joui, je suis sure qu’il a joui. j’espère qu’il a de la ressource. Sa queue reste raide comme du bois et il s’agenouille derrière moi.
    
    Il me pénètre brutalement. Ouiiiii, putain, défonce-moi ! Fais moi mal ! J’ai oublié toute humanité. Il n’y a aucune trace de sentiments dans cet instant, il n’y a plus que deux êtres primitifs s’adonnant à un plaisir bestial. La pluie continue s’abattre sur nous, mes jambes s’enfoncent dans la vase, mes mains glissent. Je me laisse aller sur les coudes, le visage a quelques centimètres de la boue. Mes cheveux trempent ...
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