Platja d'Aro - Un, dos, tres... - Histoires de Sexe

Platja d'Aro - Un, dos, tres...

... Sans que je n’y prenne garde, il m’embrasse furtivement sur le nez puis me dit :

— Un très grand merci, adorable Sophie !

Et son compliment me va droit au cœur, beaucoup plus que je ne l’aurais souhaité !

Après avoir échangé nos numéros de portable, nous nous séparons sur le trottoir et nous rentrons chacun de notre côté. Silencieusement, nous regagnons lentement la résidence. Je sens bien que ma femme est nerveuse. Non, c’est autre chose, mais je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Enfin, je sens qu’elle n’est pas dans son état habituel. Je lui demande :

— Alors, ma chérie, que penses-tu de cette petite sortie ?
— Ça m’a changé les idées…
— Ah bon ? Comment ça ?
— Je me suis mal exprimée. Je voulais dire que ça nous a changés un peu de nos tête-à-tête habituels, ce qui ne veut pas dire que je ne les aime pas.
— C’est vrai… Antoine était déchaîné, il ne tenait pas trop en place !

Sophie soupire :

— Ça, tu peux le dire ! On aurait dit un gros ado !
— Tu as remarqué, je suppose, qu’il te draguait en catimini…
— Pas en catimini ! Ouvertement ! Ce qui m’étonne, c’est que tu l’aies laissé faire ! Moi, je ne savais pas sur quel pied danser : laisser faire ou le remettre à sa place ?
— Ah bon, il était lourd ?
— Attends, je suis ta femme, et ton ami me drague ouvertement sous ton nez, et tu ne dis rien ! Je dois en penser quoi ? Vous avez fait un pari tous les deux ou quoi ?

Je n’avais pas vu la situation sous cet angle-là. Je réponds :

— Tu as cru ...

... que j’avais fait un pari avec Antoine sur ton compte ?
— Je me suis parfois posé la question. Bien que, jaloux comme tu es, ce n’est pas un truc imaginable de ta part.
— Jaloux ? Je ne suis pas jaloux !
— Nooon ! Juste un tooout petit peu possessif !
— Meuh non !

Et pour appuyer mes dires, je lui mets joyeusement la main aux fesses. Soudain je réalise quelques choses : on dirait qu’il n’y a rien sous le tissu de sa jupe !

Surpris, je demande à ma femme :

— Tu n’as pas mis de culotte ?
— À ton avis ?
— Tu en mets une, normalement !
— Normalement…
— En quel honneur tu n’en as pas mis ?
— Il faut une raison ?
— À cause d’Antoine ? Parce qu’on allait au restau avec lui ?
— Qu’est-ce que tu vas chercher là ?

Je vois bien qu’elle est évasive, mais moi, je veux savoir ! Alors je la presse de questions, mais elle répond toujours confusément ou à côté. Alors que nous ne sommes plus très loin de la résidence, assez énervée, elle finit par lâcher :

— Tu me fais chier, Damien ! Écoute, ça m’a pris comme ça, sans raison ! J’ai eu toute la journée les seins à l’air, je me suis dit « pourquoi pas la foufoune » ! C’est aussi con que ça !
— Ah bon ?
— Oui, ah bon ! ! Désolée de ne pas être psychiatre pour analyser le pourquoi du comment ! Et puis, mes culottes séchaient dans la salle de bain, et pas une de vraiment sèche.
— Ah bon ?

Quand on sera rentré, il faudra que j’aille vérifier dans la salle de bain cette histoire de culottes pas sèches ! Quoique… elles ...