Platja d'Aro - Un, dos, tres...
Datte: 12/12/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
revede,
noculotte,
intermast,
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... enfin, s’il ne raconte pas de mensonges. Mal à l’aise, j’essaye de plaisanter :
— Tu es velcro dans ton style… Et qui me dit que tu ne me baratines pas ?
— C’est la stricte vérité, Sophie, dit-il en me regardant dans les yeux.
Franchement, ça me trouble nettement plus que je ne veuille me l’avouer. Il regarde autour de lui, puis se penche un peu vers moi :
— Je peux te demander un petit quelque chose ?
— Dis toujours…
Il se penche à mon oreille pour me murmurer sa demande, ce que j’entends me stupéfait :
— Tu… tu veux rire ?
— Pas du tout !
Il me regarde avec un grand sourire comme si c’était naturel ! Abasourdie, je lui demande :
— Mais… mais… pourquoi ?
— Un souvenir… afin de penser à toi…
— Mais tu n’as pas besoin de penser à moi !
— Disons, pour avoir l’impression d’être toujours avec une belle femme quand tu ne seras plus là. Quand je ne pourrais plus te voir.
— Mais pourquoi moi ? Des femmes, il y en a des tas ! Non ?
— Parce que c’est toi, justement… Je ne te demande pas la lune, il me semble !
Assez troublée, je ricane devant cette dernière phrase :
— La lune ? Ma lune, c’est l’étape suivante ?
— Ah, si tu me la fais voir, je ne dirais pas non, adorable Sophie. Mais en attendant, je me contenterai de ta petite culotte, ou ce qui t’en fait office.
Eh oui, monsieur ne me demande rien d’autre que ma petite culotte ! Le plus curieux est que je me pose la question du oui ou du non, alors que je devrai l’envoyer balader ! Antoine ...
... continue son petit monologue :
— Oui, j’aimerais tant avoir ta culotte pour imaginer, pour sentir, pour plein de choses, car tu me fais beaucoup d’effets…
— Dis plutôt que tu es célibataire depuis trop de temps, ça te court sur la libido ! Des femmes, il y en a plein ! Et comme tu es quand même beau gosse, tu ne devrais pas avoir trop de problèmes !
Antoine rit franchement :
— J’adore le « quand même » ! Je ne te déplais donc pas ?
— Ce n’est pas la question. Je suis mariée, moi !
Il me lance un sourire lumineux et à la fois navré ; ça me retourne :
— Je ne le sais que trop bien… Dommage que je ne t’aie pas découverte le premier…
Je ne sais pas quoi répondre. Non… Oui… Curieusement, le défi me tente, me titille. Je chasse l’idée, mais elle revient, plus séduisante. Et puis, ce n’est qu’une culotte. Mais c’est quand même ma culotte. Et ce grand dadais qui me regarde de son air de chien battu !
— Dommage que je ne t’ai pas découverte le premier…
— Tu te répètes, Antoine…
— C’est ce que je pense vraiment, tu sais. Ah que ç’aurait été bien, toi et moi ! Oui, toi et moi…
Pour toute réponse, je tortille ; Antoine me regarde d’un air très étrange. Peu après, je me penche alors vers lui et je souffle :
— La voilà, mais pas un mot ! pas une allusion !
Assez surpris, il prend en main sous la table une petite boule de tissu. Il la regarde entre ses jambes, la contemple longuement. Il lève ensuite la tête, puis se penche vers moi, par-dessus nos assiettes. ...