Platja d'Aro - Un, dos, tres...
Datte: 12/12/2018,
Catégories:
fh,
couple,
extracon,
revede,
noculotte,
intermast,
pénétratio,
extraconj,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... suis assez grande pour me défendre toute seule ! Mon homme rêvait d’être cocu, il l’est et il n’est pas content !
Quelle mauvaise foi ! Ça me coupe le souffle ! Antoine se déplace dans le dos de Sophie, et puis tenant la tenant par les épaules, il refoule délicatement ma femme sur le côté :
— Bon, ma chérie, je crois utile que tu ne dises plus rien, pour l’instant !
— C’est ma femme que tu appelles « chérie » devant moi, son mari !?
— Oui, pourquoi ? T’as un problème avec ça ?
— T’es franchement un salaud !
Antoine se plante carrément devant moi :
— Parlons peu, mais parlons bien : une femme, deux hommes. On partage ou on se tape dessus pour savoir qui gagnera ?
— Sophie est MA femme, y a pas à choisir qui la garde ! T’as vu ça où ?
— Tu as eu ton tour, maintenant, c’est le mien ! Et Sophie, je saurais mieux m’en occuper que toi !
Sophie intervient timidement :
— On pourrait me demander mon avis, non ?
— Pas faux… mais dans un premier temps, il faut se tirer de la situation dans laquelle nous sommes…
— Dis que c’est de ma faute ! !
— Je ne l’ai pas dit, Sophie…
— Mais tu le penses fortement ! !
Un certain silence suit cet échange assez acide. Je me les dévisage tous les deux, ma femme et son amant. Je n’aurais jamais pensé être mis un jour dans pareille situation, un vrai vaudeville à l’ancienne ! Finalement, je questionne ma femme :
— Sophie, réponds franchement à mes questions : tu m’aimes ?
— Oui, je t’aime, Damien ! Aucun doute !
— Tu ...
... aimes aussi Antoine ?
— Ben… comment dire…
— Il t’attire ?
— Oui, c’est ça…
Antoine s’est un peu calmé, il écoute attentivement. Sophie continue sa phrase :
— C’est vrai que si, enfin que si tu n’existais pas, je serais peut-être avec Antoine.
— Mais j’existe, c’est ça ? Et pas que seulement en tant que père de tes enfants ?
— Oui, quand même…
— Le « quand même » est de trop, Sophie…
— Oh excuse-moi ! Tu crois que c’est facile ?
— Je ne dirai rien…
Sophie s’anime :
— Oui, c’est toi mon mari et aussi le père de nos enfants, nos enfants, pas que les miens, je te signale. Oui, je suis bien avec toi, même si parfois c’est un peu plan-plan avec toi. Oui, Antoine m’a chavirée avec son évidente envie de moi, dans sa façon de le dire, de le faire. Oui, j’aime me faire désirer de la sorte ? C’est un crime d’être désirée ? Non, je ne sais pas s’il m’aime, mais je suis certaine qu’il me désire ! Ça va comme ça ? Tu as réponse à tes questions ?
Eh bé, quand elle y va, elle y va ! Je me tourne vers Antoine :
— Et toi ? C’est du désir ou de l’amour ?
— Au départ, c’est du désir, de l’envie même. Ça va faire quand même des années que je fantasme sur ta femme, et c’est pas évident à gérer ! Maintenant que j’ai pu l’avoir un peu à moi, je ne suis pas lassé, pas du tout ! Je la découvre mieux, elle et ses qualités, elle et ses défauts. Et bien qu’elle nous foute tous franchement dans la merde avec son aveu intempestif, je la trouve adorable !
Sophie rougit, ne ...