Le Bal...
Datte: 11/12/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
volupté,
Auteur: Phoénix, Source: Revebebe
... vis briller ses yeux sous les ailes du papillon qui recouvraient ses joues… ses couleurs chatoyantes faisaient ressortir l’éclat de ses yeux sombres, lacs d’espièglerie voilés de ces battements d’ailes enjôleurs…
— Laissez-moi vous guider sur ce chemin propice à des échanges plus savoureux et plus doux que ceux auxquels je souhaite échapper, me dit-elle…
Sa voix, reconnaissable entre toutes, ses phrases, directes et aux allures pourtant poètes… tout me criait qu’elle était elle… et que ce masque ne faisait rien d’autre que la révéler à elle-même comme à moi… elle m’avait confiée en se voilant derrière ce personnage, qu’elle avait une affection particulière pour la caresse buccale, prémisse pour la femme comme pour l’homme…mais aussi jouissance des sens dans sa plénitude et son accomplissement total… Elle ne me l’avait jamais dit en étant elle-même, ce que je devinais comme une confession que j’aurai pu lui soutirer très facilement pourtant, la sachant sincère dans ses réponses et dans l’acceptation de ses désirs… elle m’avait parfois surpris par sa franchise et m’étonnait encore, ce soir, par ce côté secret que je lui trouvais soudain… palpitant ou dérangeant… déroutant…
Je savais qu’elle savait que je l’avais percée à jour, elle me sourit mystérieusement en me prenant la main et attira mon corps vers les odeurs si douces et sucrées de la roseraie… nous pénétrâmes au cœur d’une jungle de plantes tropicales bientôt… elle se tourna vers moi soudain, je butais ...
... contre sa petitesse… je vis tressaillir sa bouche, et me penchais pour la saisir, et prendre un baiser que je savais la perdre à la réalité.
Je plongeais sans détour, glissant ma langue au cœur de ses lèvres pour buter contre ses dents. Je passais mes bras autour de la taille étranglée dans un corset serré, qui ne cachait rien de la volupté de ses formes… elle suffoqua, se rattrapa à mes épaules, se hissa contre moi, je sentais ses seins s’écraser contre mon torse, elle gémit et ce fut comme si elle se trahissait… ses soupirs et ses mots étant comme autant d’aveux de son identité…
Je me retins une seconde comme pour la punir de m’avoir fait languir, mais heureux de ses audaces si bien cachées par sa timidité… son masque glissa et révéla… enfin celle que je connaissais, cette femme qui m’avait offert son corps, quelques jours volés à sa vie, sa bouche, ses baisers, son rire… celle que je savais sous ces messages sans aucun doute possibles…
Je mordis sa bouche doucement, elle me rendit la morsure, puis devint douce et fougueuse, elle se laissa envahir et trembla soudain contre moi… son extase se trouvait dans les baisers. Je passais mes mains derrière son dos, défaisant les lacets sans hâte, elle gémit de cette attente, glissant une main autour de ma taille, elle faufila la seconde dans le pont de mon pantalon…
Elle enlaça ma queue fermement, avec langueur, douceur, et une timidité toute audacieuse… en l’embrassant, et en sentant ses mouvements de va-et-vient sur ma ...