1. Un œil qui se glisse


    Datte: 13/02/2018, Catégories: fh, ff, ffh, inconnu, danser, Voyeur / Exhib / Nudisme occasion, couple+f, Auteur: Moa, Source: Revebebe

    ... l’apaisèrent un peu. Elle s’arrêta un instant pour goûter ce calme et reprendre ses esprits. Les notes de musique perçaient le mur. Les notes de musique et… Son corps se tendit comme la corde d’un arc. Sans même y réfléchir, elle se laissa guider par des soupirs jusqu’à une porte entrebâillée. À chaque pas son coeur battait plus fort et sa respiration s’altérait. La légère ouverture laissait filtrer un rai de lumière tamisée. Elle s’en approcha et y glissa un oeil timide mais déjà enfiévré. Rien ! Elle ne voyait rien. Le coeur au bord des lèvres, elle poussa doucement la porte. Des jambes nues entremêlées à même le sol apparurent. Elle percevait des bruits de langues, de frôlements, de peaux humides, de désir… Elle s’aventura dans l’entrebâillement, poussée par une curiosité excitée. Elle les vit alors.
    
    La femme était allongée sur le dos; la robe fourreau vert émeraude avait cédé la place à une peau mate et veloutée sur laquelle luisaient déjà des paillettes de sueur. Ses mains caressaient ses seins et son ventre, tantôt douces, tantôt exigeantes. Ses reins se cambraient sous la langue qui déchaînait des trésors entre ses cuisses. Les yeux fermés, la nuque courbée, les cheveux bruns épars sur le parquet, elle gémissait et soupirait. Ses jambes, toujours galbées dans les bas de soie, frémissaient.
    
    L’homme était totalement nu. Son corps athlétique dégageait un parfum musqué qui enivrait les sens. Allongé près de sa maîtresse, ses mains en arpentaient les jambes, sa ...
    ... bouche dégustait l’eau du plaisir que sa langue faisait sourdre avec délectation. Puis ses doigts se glissèrent dans la chaleur de cette source goûteuse, apprivoisèrent les ondulations de la jeune femme pour maîtriser son plaisir. Quand il la sentait prête à jouir, il se faisait plus suave. Puis à l’apaisement succédait un nouvel embrasement.
    
    De l’autre côté de la porte, une main fébrile avait soulevé le satin mauve et se noyait en caresses solitaires. Le poing serré sur la bouche filtrait la respiration soupirante. Le corps tanguait, la nuque chavirait, les yeux se brumaient… Les yeux ? Quel était ce reflet de sa propre excitation ? La raison égarée revint à grandes foulées et elle comprit que son regard était accroché à celui de la sculpturale brune : elle était découverte en flagrant désir !
    
    Pétrifiée de honte, elle ne pouvait faire aucun mouvement. Bientôt, l’homme s’étonna du changement d’attitude de sa partenaire jusque là si fougueuse. Il suivit son regard et découvrit une image des plus adorables : dans l’entrebâillement de la porte, une jolie aux courbes généreuses se tenait là, la robe relevée sur les cuisses jusqu’à la culotte de dentelle blanche déformée par une main fanée.
    
    Il regarda à nouveau son amante, lui sourit, chercha son assentiment puis se leva. Le sexe dressé, il avança sans pudeur vers la jeune voyeuse dont il retira délicatement la main de la culotte pour la porter à ses lèvres et sucer les doigts parfumés du nectar de cette petite fleur affolée. ...