1. Brocante, caresses et photos numériques


    Datte: 09/12/2018, Catégories: fh, couple, amour, cérébral, revede, photofilm, odeurs, Masturbation Oral pénétratio, jouet, jeu, mélo, amourdura, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... patiemment que je surmonte mes hésitations et mes réticences. La sentir ainsi tendrement attentive me rassure. Elle met du baume sur mes plaies en accompagnant mes confidences de très tendres caresses. Je finis par me laisser aller à ce partage qui restera certainement unique, tant nous ne voulons ni l’un ni l’autre nous encombrer de souvenirs que nous n’avons pas en commun. Pour moi en tout cas, il est temps de tirer un trait et de commencer une autre vie. Celle que je voudrais inventer avec elle.
    
    Épuisés par les émotions contradictoires que ces aveux font surgir, nous finissons par nous endormir, à nouveau étroitement enlacés, sa tête sur ma poitrine.
    
    ooo000ooo
    
    La lumière du jour baigne la chambre lorsque je me réveille le lendemain matin. Contrairement à son habitude, elle ne m’a pas chassé à l’aube. Intrigué, je m’attends à la voir apparaître d’un instant à l’autre dans l’encadrement de la porte, de préférence nue, avec une tasse de chocolat chaud corsé en main.
    
    Je dois rapidement déchanter. Elle a disparu sans me laisser la contempler. Elle ne s’est en revanche pas privée de m’observer pendant mon sommeil. Les murs de sa chambre sont en effet tapissés de photos de moi, tel qu’elle m’a découvert ce matin, encore endormi. Les premières images sont sombres, laissant juste émerger quelques plages de peau claire, qui évoquent plus qu’elles ne montrent les parties de mon corps qui ont attiré son attention. Au dos de chaque photo, se trouve un petit commentaire ...
    ... écrit à la hâte, comme en prise directe sur l’émotion de l’instant :« complicité silencieuse, offrande volée, furtive trace de désir, nudité de mon âme face à ton sexe dévoilé, émouvante impudeur sous mes yeux en désir, me désaltérer du frisson remontant entre tes reins ».
    
    Je me dirige vers le séjour en suivant l’accrochage prévu par Véronique. Les photographies deviennent progressivement plus lumineuses. Elles donnent aussi une idée de plus en plus précise de ce qui l’a troublée, et de sa manière de me percevoir à travers l’objectif. Je ne suis pas habitué à lire de telles émotions sur des photos, mais je suis très touché de découvrir à quel point ses sentiments à mon égard semblent rejoindre ce que je ressens pour elle.
    
    Même si sa disparition ne m’étonne pas vraiment, je suis un peu déçu de ne pouvoir la serrer entre mes bras. Elle a dû s’en douter au moment de sortir, au point de tenter de se rattraper en laissant sur la table du séjour une superbe photo d’elle, nue, le visage illuminé par un sourire épanoui, le corps dévoilé dans une attitude de troublante féminité et d’offrande amoureuse. Difficile d’imaginer comment elle est arrivée à prendre cette image d’elle, mais je ne doute pas qu’elle l’ait fait juste avant de partir, émue de ce qu’elle ressentait pour moi, encore troublée par ce que nous avions partagé pendant la nuit. Elle a même pris le temps d’écrire un touchant commentaire au dos : « j’ai appris à m’aimer un peu, pour que tu puisses enfin m’aimer beaucoup ...