Deux plus deux
Datte: 08/12/2018,
Catégories:
h,
fh,
ff,
fbi,
sport,
douche,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
Masturbation
intermast,
entrecoup,
Auteur: Rimaye, Source: Revebebe
... et Véro, luisants de sueur eux aussi, dans le hall d’entrée.
— On passe à la douche ? proposa Julien. Les filles, on se retrouve ici pour boire un verre.
Nous n’étions pas seuls dans le vestiaire, et je me surpris à en éprouver de la déception. Nous prîmes notre douche avec deux autres joueurs. Je me sentais vaguement gêné de me dénuder devant d’autres personnes, je n’y avais pas été habitué. Mais ici, tout le monde semblait trouver cela normal et ne pas prêter attention à l’anatomie intime de son voisin. Pour ma part, j’évitais de regarder Julien, de peur d’être trahi par mes émotions.
À la sortie de la douche, nous allâmes nous commander deux bières au bar, et attendîmes nos deux femmes en les buvant et en discutant, confortablement assis dans un canapé. La conversation de Julien était des plus agréables, pleine d’humour et de bon sens. J’en arrivais à oublier le temps qui passait et l’absence de Caroline.
Lorsqu’elles sortirent enfin du vestiaire, nous avions fini notre deuxième bière depuis longtemps. Je remarquai les joues roses et les yeux brillants de Caroline, et le sourire radieux de Véronique.
Dans la voiture, en rentrant, Caroline resta silencieuse à côté de moi. Au contraire, Véronique était d’humeur espiègle et répondait avec humour à Julien qui la taquinait au sujet du temps passé sous la douche. Comme d’habitude, ces plaisanteries devenaient coquines et équivoques. Caroline, qui n’avait pas été en reste dans cette discipline jusqu’ici, restait ...
... muette et regardait par la fenêtre.
**************
Le repas, puis l’après-midi passèrent à toute vitesse. Le temps pluvieux nous cloua à la maison, et nous passâmes notre temps à nous raconter nos vies et à jouer à des jeux de société. Caroline avait retrouvé sa bonne humeur et pris toute sa part à la complicité mutuelle qui s’installait entre nous. Bien que nous connaissant depuis à peine une semaine (et deux jours pour Caroline) nous nous comportions comme des amis de longue date n’ayant aucun secret entre eux.
Lorsqu’il fallut accompagner Caroline à la gare, Julien et Véronique nous accompagnèrent, arguant du fait qu’il fallait la voiture, car il pleuvait. Les adieux se firent avec effusion, notamment entre les deux femmes qui s’étreignirent longuement en se faisant des messes basses inaudibles à mes oreilles. Julien eut aussi droit à une longue et chaleureuse embrassade. Et moi à un langoureux baiser à pleine bouche et à corps serrés qui me laissa le souffle coupé et la verge dressée.
Nous étions silencieux sur le trajet du retour. Julien brisa le silence :
— Tu as vraiment une femme merveilleuse, Romain.
— Oui, elle nous manque déjà, renchérit Véronique.
— Et à moi donc, fis-je. Je sens que la semaine va me sembler longue !
— C’est surtout pour Caro qu’elle va être longue, continua Véronique, privée de son homme merveilleux.
— L’homme merveilleux te remercie du compliment, fis-je, flatté
— Mais c’est sincère, poursuivit-elle. Nous apprécions vraiment ta ...