L'occasion
Datte: 07/12/2018,
Catégories:
fh,
ff,
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couple,
hotel,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
initff,
fsoumisaf,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
C’était un beau jour, sur un réseau social que je ne citerai pas, je venais juste de me connecter, quand en page d’accueil surgit une nouvelle fonctionnalité qui permet de dialoguer avec diverses personnes partageant un certain pourcentage d’affinité. En bon ours dérangé dans ses petites habitudes, j’ai râlé pour la forme, mais c’est ainsi que, moi Renaud, j’ai découvert Matilda, une rencontre improbable, voire impossible, et que j’ai pourtant adorée…
En effet, différents profils s’affichaient sous mes yeux. L’un d’entre eux attira tout de suite mon regard. Je ne saurais dire pourquoi, mais sur le champ, j’ai été le consulter et c’est ainsi que j’ai fait connaissance de Matilda.
Ça va faire un bon mois que je dialogue ci et là avec elle. J’aime nos conversations, mon interlocutrice est vive, bourrée d’humour, mordante parfois et la sale manie de savoir appuyer du bout du doigt là où ça titille. Bref, une bonne amie avec une vision des choses différente de celle de ma femme adorée, mais beaucoup plus traditionnelle. Avec Matilda, je voyais peu à peu une nouvelle façon d’envisager la vie, plus libre, dirons-nous, divergente de celle dans laquelle j’ai été élevé et dans laquelle j’ai grandi.
Par trois fois, nous nous sommes rencontrés. D’abord une fin d’après-midi pour aller boire un verre à la terrasse d’un café. Ce jour-là, j’étais aussi fébrile qu’un collégien à son premier rendez-vous. J’avais découvert une brune piquante, très à l’aise, peu complexée, pas un top ...
... model longiligne, mais une femme mignonne et surtout pétillante. Puis nous nous sommes revus lors de deux autres midis où nous avons déjeuné ensemble, comme deux copains de longue date…
Jusqu’à ce fameux jour où, par téléphone…
— Tu viens de me dire quoi, Matilda ?
— Tu as très bien compris, je viens de te dire que j’aimerais faire un gros câlin avec toi.
— Ah…
— Tu devais t’en douter, non ? Je t’ai plusieurs fois dit que tu ne m’étais pas indifférent…
— Euh oui… mais de là à…
— Attend, mon Nono, si tu ne m’es pas indifférent, c’est donc que j’ai envie de faire un gros câlin avec toi, caresses, bisous. C’est évident, non ?
— Ah… Tu ne tournes pas autour du pot, toi…
— C’est là une partie de mon charme, non ?
— Oui, c’est vrai…
Un grand blanc, j’ai du mal à réaliser.
— Tu sais, j’aime ma femme.
— Je sais que tu aimes ta femme, mais pas comme une femme, plutôt comme une amie, n’est-ce pas ? Car pour le sexe…
— Oui, j’aime ma femme… même si pour le sexe… comment dire… c’est presque zéro, pas grand-chose, quasiment rien…
— Plus rien du tout avec elle, non ?
— Non, rien, le quasi-néant, enfin pas grand-chose, c’est vrai, mais je l’aime et je ne veux pas la quitter, même si j’ai toujours des besoins, et que ça me pèse.
— Bref, tu lui restes fidèle.
— Oui…
J’ai répondu oui, car c’est ce que je pense sincèrement : ma femme est le centre de ma vie, même si au lit, ce n’est plus ça… Mais quelque chose en moi me dit que si ça continue comme ça, vivre auprès ...