1. Qui perd gagne !


    Datte: 07/12/2018, Catégories: ff, ffh, fbi, couplus, fête, voiture, jalousie, Oral fgode, pénétratio, Partouze / Groupe fdanus, fsodo, couple+f, Auteur: Isabelle Rousseau, Source: Revebebe

    Nous étions invités au vernissage d’un peintre nationalement célèbre. Nous devions ces invitations à un collègue de Xavier mon époux, ami de l’artiste, qui exécrait les soirées guindées où, disait-il, se retrouvaient inévitablement toute cette pseudo-jet set, bobos et de trop rares esthètes à son goût.
    
    Xavier se réjouissait à l’idée de cette exposition, il avait toujours été touché par les tableaux de l’artiste avant même que sa notoriété dépasse les frontières locales. Quant à moi, je goûtais juste au plaisir d’être initiée à l’art, par l’homme que j’aimais, me sentant sans doute encore plus proche de lui de cette façon.
    
    Nous arrivons donc dans la salle d’exposition, où la plupart des invités sont déjà présents. Je remarque des petits groupes disséminés autour de certaines œuvres. Puis nous sommes attirés par un attroupement qui semble sous l’emprise hypnotique d’un homme. Celui-ci s’exprime avec emphase. Il est à n’en pas douter le maître de cérémonie. C’est un grand échalas, quinquagénaire, vêtu d’un pantalon de cuir noir moulant ainsi que d’une chemise en satin rose. Sa chevelure argentée est peignée en arrière et se termine par un catogan. Sa cour se compose d’hommes plutôt stylés et de beautés surnaturelles, des "fashion victims" comme je n’en ai vu que dansGala. Un instant, je me suis imaginée que je pourrais tomber nez à nez avec Sarko et Carla et me suis sentie intimidée.
    
    Nous décidons de faire le tour de l’exposition, lorsqu’un proche du maestro interrompt ...
    ... l’assistance le temps d’une allocution. Il nous vante le talent de son ami assez brièvement heureusement, et nous suggère de nous approcher du buffet ; le champagne ne peut attendre. Nous attendons timidement que le flot s’éparpille avant d’avancer, mais un personnage venu de nulle part se propose de nous apporter une coupe. Nous trinquons avec cet inconnu qui nous présente à d’autres inconnus.
    
    À force de discuter avec de nouvelles rencontres, Xavier et moi nous éloignons l’un de l’autre. De temps en temps nos regards se croisent et indiquent que la soirée est plus sympa que ce que nous avions imaginé. Au bout d’un certain temps, je remarque que mon Xavier est pendu aux lèvres d’une créature de rêve, ou plutôt à son décolleté. Et puis pire encore : tout son corps, son visage et ses mains parlent un langage que je lui connais bien, pas celui du séducteur, mais celui du loup. Je cherche son regard, mais il est bien trop occupé. Alors mon cœur se met à frapper tels les tambours qui précèdent la bataille.
    
    J’ai toujours feint d’ignorer ses escapades conjugales, d’autant que je m’en permets occasionnellement, pensant que de brèves et discrètes aventures sexuelles s’avèrent mettre une bouffée d’oxygène dans notre couple. Mais le surprendre en délit de chasse, c’est trop.
    
    Je m’éloigne de mes interlocuteurs le temps de trouver une stratégie. Premièrement, même si j’en meurs d’envie, pas de scène, c’est trop humiliant pour celui qui la provoque. Deuxièmement, je ne serai pas ...
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