1. Jeux pas si solitaire


    Datte: 12/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    Il faisait un temps splendide en cet après-midi estival. Je pris la décision d’aller me promener en bordure du fleuve, avec la ferme intention apaiser mon excitation. J’avais toujours aimé me masturber dans la nature. J’y trouvais un sentiment de liberté que je n‘avais pas ailleurs. Surtout que j’avais depuis longtemps chauffé mon imagination avec des fantasmes des plus divers et des plus dépravés. Ces promenades étaient pour moi, une corne d’abondance.
    
    Je marchais d’un pas décidé, pour rejoindre au plus vite mon terrain de réjouissance. Mais c’était sans compter sur la providence qui au détour d’un virage m’offrit ce qu’elle avait de mieux à
    
    M’octroyer. Une femme seule, mais pas n’importe quelle femme. Celle-ci était en tenue légère. Tee-shirt à bretelle, mini jupe en jean et à un pied une mule à talon, elle tenait l’autre dans sa main. Vous en convenez avec moi, pas une tenue adéquate pour ce genre de terrain.
    
    En m’approchant de quelques pas, je reconnu l’inconnue comme étant, la femme du boulanger. Arrivée à sa hauteur je la saluais, avant de lui demander si elle avait besoin d‘aide, par pure politesse, pressé d‘allé rejoindre ma court de récréation.
    
    - Je ne sais pas ! Me répondit-elle. Enfin… je pense pouvoir y arrivée toute seule.
    
    - Comme vous voulez, mais sachez que ce serait un plaisir pour moi de vous venir en aide.
    
    - C’est très gentil de votre part…
    
    Sur ce, je repris mon chemin. Mais après seulement quelques pas, elle m’interpella :
    
    - ...
    ... Monsieur…
    
    - Oui, fais-je en pivotant sur moi-même.
    
    - Je pense que votre aide me serait utile.
    
    Je m’approchais au plus près d’elle, le regard sur la mule qu‘elle tenait toujours en main.
    
    - Je vous écoute… expliquez-moi tout.
    
    - Comme vous pouvez le voir la toile s’est déchirée en deux alors que je marchais. J’ai pensé pouvoir l’attaché mais mon bricolage ne tient pas. Me fit-elle en me tendant la chaussure.
    
    - Oui, je vois ça. Je pense que l’usure en est la cause.
    
    - Je les aime tellement. Vous pensez pouvoir faire quelque
    
    Chose ?
    
    - Je peux toujours procéder à un rafistolage. Juste pour vous permettre au-moins d’entrée chez vous…
    
    - Ce serait très gentil de votre part.
    
    - Vous n’auriez pas par hasard une ficelle sur vous ?
    
    - Non, hormis mes jumelles, je ne porte jamais rien sur moi. Je sais que ce n’est pas raisonnable. Mon mari n’arrête pas de me le rabâcher, fit-elle en riant.
    
    - Je dois reconnaître qu’il a raison. Répliquais-je, en riant à mon tour.
    
    - Je sais bien qu’il a raison. D’ailleurs il a toujours raison, fit-elle d’un air narquois. Vous pensez arriver à faire quelque chose fit-elle en reprenant son sérieux.
    
    - Je réfléchis…
    
    - Excusez-moi… je vous laisse dans votre réflexion…
    
    Alors que je posais mon regard sur la semelle de la mule dont la transpiration de son pied avait noircis le cuir, un déclic me vint. Mais pour ce faire, j’avais besoin d’un de mes lacets de baskets. Sous les yeux interrogateur de la femme, je m’accroupis et ...
«1234»