1. Manu s'invite (3)


    Datte: 04/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Sherab, Source: Hds

    Aline, ma compagne, et sa fille Angèle ont programmé un week-end à Londres en vue de bien profiter des soldes. Le vendredi soir, de Nantes, c’est une simple formalité de se poser en à peine deux heures à Coven Garden et Regent Street. A bas le Shuttle et vive Ryanair, quand ça marche ! A l’aube de mes soixante ans, j’aime assez me retrouver seul et disposer de quelques jours et quelques nuits de pleine liberté. Un temps ouvert à toutes formes d’improvisation et à toutes possibilités d’étonnement.
    
    Pendant le trajet, sachant que nous allions disposer d’environ une heure pour dîner, Angèle a proposé à sa tendre amie Manu de nous rejoindre à l’aéroport Nantes-Atlantique, plus précisément au Grand Comptoir, un restaurant inspiré des grandes brasseries dans une atmosphère plus actuelle satisfaisant grandement sa clientèle de passage. Manu n’est pas une étrangère avec nous, loin s’en faut. Depuis plusieurs mois, elle s’intègre sans minauderies inutiles à nos soirées libertines domestiques. Sans que ce soit systématique, elle se joint volontiers aux câlins coquins de notre couple en fin de soirée. (Voir parties 1 et 2). Manu est jeune, très ouverte sur le monde et elle trouve dans notre foyer une écoute et une ambiance de liberté (ou libertine…) qu’elle n’a jamais connu dans son cercle familial. Son physique m’émoustille facilement.
    
    Après l’enregistrement des bagages, nous nous retrouvons tous les quatre autour d’un plateau de fruits de mer dont l’option a fait rapidement ...
    ... l’unanimité. Aline me renouvelle les dernières consignes pour que la maison reste intacte tout le week-end et prodigue des conseils de prudence quant à la partie de chasse aux canards prévue dimanche matin autour d’un étang privé, proche du parc régional de Brière. Attentif, mais pas trop, aux attentions de ma très chère, je laisse trainer une oreille du côté des filles qui échangent sur leurs désarrois réciproques. Le sujet récurrent du moment tourne autour de la faiblesse de l’offre en matière de garçons un peu décoincés, capables de les faire grimper aux rideaux. Une remarque attire particulièrement mon attention :
    
    - J’en suis au stade où je ne demanderais même pas qu’il me respecte, exprime Manu, qu’il me prenne pour sa pute, mais qu’il me prenne, putain ! Qu’il me prenne !
    
    - Je sens que tu es prête à mordre Manu, tu as vraiment faim, ma chérie, rétorque Angèle.
    
    Je ne rebondis pas sur cette indiscrétion et me contente de rassurer Aline en reprenant sur un ton badin la conversation, plus précisément en évoquant les mystères des pavillons de chasse hantés par des elfes en fin d’après-midi. Assez rapidement, le repas tire à sa fin et je me retrouve déjà en train d’embrasser mes voyageuses, aussitôt après avoir pris congés de Manu.
    
    Sur le chemin du parking, je vois briller au loin dans la nuit d’automne l’enseigne bleue de l’Océania, un hôtel relativement bien classé assurant un service de qualité. Une idée de vieux fou me passe par la tête : me taper Manu dans une ...
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