Delilah Desire : Koloss
Datte: 12/02/2018,
Catégories:
f,
fh,
grossexe,
grosseins,
taille,
entreseins,
facial,
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Talaff, Source: Revebebe
... se retourner.
Deux énormes démons Krahs se tenaient dans la pièce. Les Krahs étaient les soldats d’élite de Nargulh, l’ancien maître de Delilah. Des monstres noirs de quatre mètres de haut, dont les mains étaient remplacées par des serres d’obsidienne. Ils étaient obligés de se courber pour rentrer dans la pièce. Leurs yeux rouges et leurs bouches tout en canines étaient les seules choses qui transparaissaient dans le visage noir de ces deux-là. Ils semblaient sourire, surtout celui qui se tenait juste au-dessus d’elle et venait de lui déboîter l’épaule. Delilah s’attrapa le bras, et d’un coup sec vers le haut, se remboîta l’os, criant à nouveau une trille aigüe dans le hall de l’auberge, trille qui couvrit le bruit osseux. Ses cheveux noirs devenaient luisants de sueur.
Des applaudissements uniques montèrent de derrière les démons, qui s’écartèrent pour laisser passer un homme. Ses longs cheveux bruns et son joli visage, sa cape verte et sa tenue… C’était l’homme de ce matin. Maître Liven. Le fils de pute qui l’avait piégée. Delilah se releva avec douleur. L’un des Krahs lui donna un petit coup et la fit retomber en arrière.
— Même sans pouvoir, vous voulez vous battre ! J’admire cela, miss Desire ! dit l’homme avec un grand sourire.
— Salaud… maugréa Delilah entre deux halètements de douleur qui faisait monter et descendre sa cape et sa poitrine. Vous m’avez piégée !
Ses yeux rouges lançaient des flèches de haine pure.
— Oui, répondit l’homme, toujours ...
... souriant. Vous savez qui je suis ?
À genoux, toujours haletante, Delilah le fixa sans répondre. Le même démon la frappa d’une de ses griffes sur le dessus du crâne, faisant immédiatement couler un flot chaud de sang dans ses cheveux et sur son front. Elle dut fermer l’œil gauche, qui virait au rouge.
— Réponds au monsieur, pétasse, dit le démon d’une voix d’outre-tombe.
— Vu les deux brutes que vous avez, je dirai que c’est Narguhl qui vous envoie… cracha Delilah en tremblant d’impuissance.
— Hé bien, il n’y a pas que du nichon, dans cette pétasse, il y a aussi un cerveau ! répondit l’homme en riant.
Puis le sourire disparut de son visage, et ses traits se firent plus tendus, presque laids. Il se transforma. Delilah le reconnut. Haal, le chasseur, un démon à la peau violette. Elle hurla. Les démons attrapèrent Delilah, chacun par un bras, et la forcèrent à se relever, sans plus d’effort qu’un homme soulevant un bébé. Les proportions étaient d’ailleurs à peu près les mêmes. Ils la maintinrent tellement fort que lorsqu’elle tenta de se débattre, ses efforts furent à peine visibles. Haal se planta devant elle, un pied à quelques centimètres du cadavre de l’un des aubergistes.
Il attrapa le menton de Delilah d’une main ferme et serra de toutes ses forces, la forçant à ouvrir ses grosses lèvres purpurines. Puis il cracha dans sa bouche. Sa salive puante et épaisse tapissa la langue de Delilah, qui sortait légèrement d’entre ses lèvres. Son visage commençait à se ...