1. AU BORD DU LAC 8/8


    Datte: 01/12/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Poesexe, Source: Hds

    La fin des vacances approchait pour moi. Elles avaient été riche en émois divers. J’avais fait de belles rencontres, et expérimenté des sensations nouvelles, mais je restais un peu sur ma faim. La relation avec Océane n’avait, finalement, pas évolué et je désespérais de la convaincre que j’étais fait pour elle, ce qui me semblait évident. J’avais retrouvé un amour de jeunesse, une ancienne monitrice de camp ado qui m’avait fait fantasmer, en secret quand j’étais beaucoup plus jeune. Nous nous voyions fréquentions quotidiennement, mais il restait un pas à franchir et je n’arrivais pas à le faire.
    
    Certes, Nous échangions beaucoup, et elle se confiait volontiers à moi. J’avais compris que cette femme indépendante ne pouvait se satisfaire d’un mari peu présent, qui la trompait surement, mais j’étais intimidé par sa présence. Elle avait dix ans de plus que moi, et ne devait voir que l’adolescent boutonneux qui soupirait en la regardant à la dérobée. J’avais peur de la décevoir par mon inexpérience. Peut-être voulait elle autre chose qu’une relation éphémère avec celui qui restait pour elle un jeune freluquet. Ce fut elle qui prit les choses en main, ce que j’attendais surement.
    
    Un midi, nous déjeunions chez le « grizzly », profitant du beau temps sur la terrasse . Déborah, était , comme à son habitude, très élégante. Elle portait une robe imprimée, au décolleté plongeant, fermée par une ceinture blanche très large, s’arrêtant au dessus du genou. Ses longues jambes se ...
    ... terminaient par une paire de nu-pieds à talons hauts qui la perchaient à 10cm au dessus de moi, et mes 1m75. Elle portait deux anneaux d’or aux oreilles, rappelant le jonc du même métal à son poignet droit. Une chaine en or maintenait sur sa poitrine bronzée un magnifique solitaire en saphir, d’un bleu très pur, coordonné avec l’unique bague de sa main droite, qui avait une pierre de la même eau. Ses cheveux bruns brillants et soyeux, cascadaient sur ses épaules. Sa bouche était recouverte d’un rose qui tranchait avec sa peu halée, et son maquillage était discret privilégiant sa beauté naturelle.
    
    « …Et donc, il faudrait que j’y passe en vitesse en début d’après-midi. » disait elle .
    
    « Euh, où çà, » demandai-je car, perdu dans mon admiration je n’avais pas écouté ce qu’elle disait
    
    « A la maison » reprit elle « Si je veux la vendre, il faut que je m’assure que tout est ok. Tu pourras m’y accompagner ? »
    
    « Oui, bien sur » approuvai-je sans savoir de quelle maison elle parlait. A ce moment là, j’aurais été d’accord avec n’importe quoi, pourvu que ce soit proposé par elle.
    
    Après le déjeuner, je me laissais guider vers une maison à vendre, pour laquelle j’avais finalement compris qu’elle devait recevoir de potentiels acquéreurs le lendemain. C’était un peu vers la sortie du village en montant vers le lac. Elle m’indiqua une petite route étroite qui serpentait entre les murs. Les murs disparurent pour faire place à une prairie bordée de murets de pierre sèche. Un petit ...
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