Le Père Noël... J'y crois ! J'y crois pas !
Datte: 12/02/2018,
Catégories:
campagne,
Collègues / Travail
amour,
cérébral,
revede,
conte,
délire,
Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe
... complice, libre et osé, à faire, à dire, à toucher, à offrir et à recevoir. Partout, sans tabous, avec le respect, toujours le respect.
Dans les escaliers ? Oui ! Prise à la hussarde le dos plaqué contre un arbre en pleine forêt pendant que nos enfants seront en vacances chez l’autre parent ? Oui ! Il y a tant d’essences d’arbres à découvrir… Sous la douche, moi debout penchée en avant ? Oui, bien sûr, car on aura cassé un mur pour agrandir la salle de bain et l’équiper pour notre plaisir.
On trouvera bien une maison avec un petit jardin et une balançoire sans oublier le cabanon pour y ranger nos quatre vélos et la tondeuse. Les rires égailleront les journées et le jet d’eau en pleine chaleur de l’été giclera sur nos tee-shirts légers. Trempés et devenus transparents ils se colleront sur nos peaux. Et après nos jeux sur la pelouse, il nous faudra choisir entre la baignoire à bulles récemment installée, et le bac à douche prévu pour deux, pour nous caresser avec passion. Nous explorerons la moindre parcelle de nos corps et toute la vie à l’intérieur de moi, partout où rentreront ses doigts, sa langue et son sexe.
La boîte à pilules fera partie de notre vie pendant quelques mois, le tout dernier modèle, avant de décider de provoquer la nature et multiplier nos ébats à toute heure jusqu’à ce que mon ventre s’arrondisse. Et je lui demanderai, même là, qu’il me désire encore… Qu’il me désire encore !
—oooOooo—
Je rejoins notre équipe dans la petite cuisine de ...
... l’agence immobilière. Sylvie me prend à part pour me demander si ma lettre est finie.
— Oui, je l’ai terminée et je me suis bien défoulée, mais toujours sincère.
— Et tu as marqué tout, tout, tout, Mélissa ?
— Je n’ai rien oublié, sois-en sûre Sylvie.
— Je peux la voir ?
— Je te laisse y aller. Elle est classée dans le dossier« J’y crois ! j’y crois pas ! »
Sylvie est revenue je ne sais pas combien de temps après. Je n’ai pas fait attention, étant trop occupée à profiter de l’apéro avec mes collègues. C’est une équipe sympa. Nous avons partagé toutes les quatre le repas en toute convivialité.
Puis, côte à côte, emballées dans nos duvets, nous avons papoté pendant des heures, Sylvie et moi. Des discussions de filles modernes et malicieuses, chuchotant nos fantasmes de femmes, nos envies de gourmandes.
Courbaturées le lendemain matin, Sylvie est la première levée et s’étire pour émerger.
— Vanessa, elle va être dure cette journée, je marche au radar.
— Moi aussi, mais je ne regrette rien.
— Je passe me rafraîchir au lavabo, puis boulot, boulot. À tout à l’heure.
— OK !
—oooOooo—
Nous n’en avons plus reparlé et vendredi soir j’ai retrouvé ma fille chérie et nous sommes sorties samedi pour un après-midi ciné. Le week-end est passé si vite. Je ne travaille pas le lundi matin et j’en ai profité pour me reposer. Un petit déjeuner tardif, une douche revigorante, un tour à la boîte aux lettres. J’attrape mon courrier sans le regarder et me voilà partie à la ...