Jeudi libre - Histoires de Sexe

Jeudi libre

... d’avoir baisé la femme du patron. Peut-être même que je suis la risée de toute l’entreprise. Peut-être qu’ils ont fait des paris sur ma résistance.

— Je sais c’est moche, mais je n’ai pas trouvé d’autre solution. Accepte de divorcer. Regarde-toi, tu t’es vraiment libérée. Une fois la liberté retrouvée tu pourrais…
— Jamais. Jamais je ne divorcerai. Et si tu montres cela, je dirai que c’est parce que tu me trompes. D’ailleurs c’est la vérité.

Thomas pousse un soupir. Je le sens perturbé par mon refus. Tant pis, je me lève et vais quitter la pièce.

— Attends. Je craignais que tu n’acceptes pas la voix de la raison. Tu l’auras voulu.

Il attend que je revienne vers lui et remet le film en route. Il accélère la vidéo, puis affiche alors que Pascal me met le bandeau. J’assiste à cette scène, à ce jeu ou Pascal me fait appeler le fameux « Cornélius ».

Pascal me quitte et va jouer son rôle. Puis il revient vers moi. Mais… Horreur un homme est entré derrière lui… Un homme qui se déshabille alors que l’entends clairement Pascal me dire de patienter… Un homme, noir de peau dont le sexe pointe…

Je ferme les yeux. Lorsque je les ouvre à nouveau, le sexe est au bord de mes lèvres.

Je hurle en regardant mon mari.

— Tu n’as pas osé ? Dis-moi que tu n’as pas organisé cela.

Et en même temps j’arrache la clé USB du téléviseur.

Je suis face à lui. Il semble de glace.

— Garde la clé, j’en ai une autre.

Sa froideur ne fait que m’énerver un peu plus.

— Ce ...

... n’est pas possible ! Dis-moi que tu n’as pas fait cela ! De toute façon, c’est presque un viol. Je vais porter plainte. C’est une honte.

Alors je vois Thomas réagir. Ses yeux fusent. Il pince ses lèvres comme lorsque la colère l’envahit.

— Porter plainte ! Bien sûr. Tu veux que je te passe le moment où tu implores Cornélius de te prendre par derrière ? Juste pour lui donner ce que tu refuses à ton mari. Veux-tu que je te montre aussi le moment où tu recueilles son foutre dans ta gorge, juste pour te venger de moi ?

Il me fait peur, tellement sa rage est là.

— Non, mais…
— Est-ce que tu crois que cela me fait plaisir d’être obligé de me comporter comme un salaud pour obtenir le divorce. Tu crois que j’apprécie que ma femme se laisse baiser, enculer, et accepter le foutre de son amant ?
— Mais je pensais que…
— Que c’était Pascal ? Et alors qu’elle différence ? Blanc ou noir qu’est ce qui change ?
— Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, mais j’avais bu et tu passais le week-end avec ta maîtresse.
— Alors tu es comme moi. Pas mieux ! Et arrête de me gonfler avec ta religion. Sais-tu pourquoi j’ai tout organisé avec un black ?
— Non.
— Mais c’est pour tes parents. Te montrer avec un amant ! Ils sont cathos, mais connaissent la vie. Mais si ton amant est un noir ! Alors tout change. Ils ne sont pas racistes mais… tout de même… leur fille… Et chérie, tu as fait dans le grandiose. Tu imagines la tête de ta mère si je lui montre tes fesses écartées par tes propres ...