Si par des nuits diverses, un fourrageur
Datte: 26/11/2018,
Catégories:
h,
fh,
hagé,
fagée,
jeunes,
couple,
Collègues / Travail
plage,
train,
bateau,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
massage,
Oral
pénétratio,
fsodo,
exercice,
tutu,
lettre,
mélo,
nostalgie,
portrait,
Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe
... de la porte. Ses oreilles n’entendaient que le « Jean ! Jean ! Tu es là ! » qui l’accueillerait bientôt. Oui bientôt ! Tout de suite, juste après ce virage, ou celui-là !
Plus tard, bien plus tard, mais pas tellement plus loin, il se rappellera avec émotion ce jour. Dans une semi pénombre il regardera avec tendresse sa femme, ce corps clair se distinguant de la boiserie sombre de la tête du lit. Elle sera toujours aussi belle et séduisante malgré les années et les décennies. Malgré le temps, ce compagnon de tous les jours, qui l’aura parée d’une maturité teintée de fatigue. Oh ! on ne dirait plus une jeune femme, ça non, qui passé soixante-quinze ans pourrait prétendre en paraître vingt ? Mais enfin ses cheveux gris et ses rides n’enlèveront rien à son regard profond et caressant, à ses jambes fines et élancées. Cette chair chargée d’histoire n’en sera que plus belle.
Jean la regardera ainsi couchée sur le lit, bras en croix, la poitrine bien à plat sur un oreiller. Ses hanches légèrement relevées sur un côté, une jambe à peine repliée. Les yeux fermés elle respirera fort et profondément. Il regardera son dos se soulever régulièrement. Toute sa vie durant il lui aura trouvé une grâce toute particulière juste après l’amour. Il apercevra son nez, fin et droit, ses lèvres pleines. Sa bouche si généreuse, citadelle de sa voix séraphique et mélodieuse, théâtre de son sourire lumineux, mais également palais des délices lorsqu’elle embrasse ou même engloutit abondamment le ...
... corps aimé.
Lui-même se tient à genoux, le sexe encore gonflé et humide. Si le poids des saisons n’aura pas vaincu leur élégance et leur pouvoir de séduction réciproque, il n’aura pas su non plus faire disparaître leur appétit sexuel. La fougue, la hargne parfois combative auront cédé le pas à une tendresse et à une écoute du corps jouissives.
Ce samedi soir encore Jean aura longuement plongé son pénis dans l’antre soyeux de sa femme. La levrette lui permettant d’admirer le dos cambré tout juste satiné de sueur et de le combler de cajoleries. La femme à quatre pattes aura reçu une chevauchée virile et lourde de senteurs animales. Les coups de reins de Jean mille et mille fois répétés seront précis, ajustés. Il choisira d’appuyer son sexe en haut ou en bas du vagin, de faire glisser l’ourlet du gland juste à l’embouchure ou encore, au contraire, de s’engloutir tout au fond, imposant aux lèvres d’avaler jusqu’à la toute base de son manche. Il offrira à sa femme tour à tour l’honneur de la respectueuse flatterie et le délicieux outrage de la profonde invasion.
La vague de jouissance les saisira en même temps, sans un mot ou un cri prononcés. Chacun transporté à l’écoute du seul souffle de l’autre, ce son rendu explicite par une complicité fusionnelle. Jean plaquera son bassin contre les fesses de sa femme. Il projettera son sperme, le plus loin possible dans ce ventre adoré.
Lorsqu’il se sera retiré, tout doucement, elle retombera lentement contre le matelas. Il la ...