Si par des nuits diverses, un fourrageur
Datte: 26/11/2018,
Catégories:
h,
fh,
hagé,
fagée,
jeunes,
couple,
Collègues / Travail
plage,
train,
bateau,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
massage,
Oral
pénétratio,
fsodo,
exercice,
tutu,
lettre,
mélo,
nostalgie,
portrait,
Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe
... petit trou.
Des gens descendirent du train. Marcelle voyait leurs visages à quelques centimètres du sien. Des regards perspicaces pourraient-ils la remarquer ? Seul son nez apparaissait tout en bas de la vitre. Est-ce que cela suffirait à imaginer puis dénoncer les ébats scabreux ?
Marcelle fixa toute son attention sur un homme, grand et beau. Il était manifestement très pressé. Il cherchait à quitter ces lieux au plus vite. Pour son malheur la foule compacte interdisait même à une souris de passer. Impatiemment il s’appliqua contre le mur humain, poussant, cherchant le passage. D’abord il appuya de tout son corps, mais l’avancée ne se fit pas. Il avait visé entre deux femmes un peu petites mais sa progression fut rigoureusement défendue. Marcelle le vit rouler d’un coup sur le côté. Agacé il revint taper une fois, deux fois le même endroit sans plus de succès. En proie à l’énervement, il recula un peu pour observer le chemin qu’il comptait contraindre, écarter.
Il revint rapidement à la charge cette fois s’aidant de ses mains pour guider au mieux sa pression. Se tenant de chaque bras aux deux femmes qu’il voulait forcer, il appliqua une nouvelle pression, plus entêtée et plus forte. Les femmes, elles aussi coincées par la populace, lui jetèrent un œil craintif. Il leur faisait mal en forçant autant. Il ne se laissa pas attendrir, il voulait passer. Il fallait pourtant bien qu’il passe ! Il se tendit encore, poussant tout son corps en avant. Enfin il sentit que la ...
... résistance faiblissait. Déjà les corps féminins s’étaient légèrement disjoints. Se mettant un peu de côté, et appuyant encore avec sa main, ses larges épaules franchirent brutalement l’anneau humain. Elles furent comme avalées d’un coup. Les femmes poussèrent un cri et le regardèrent à nouveau, outrées.
L’homme fit une pause, il reprenait son souffle. Le plus dur était fait, il avait mis un bout de lui dans ce chemin étroit. Mais l’arrêt ne fut pas long. L’impétuosité pressante ne se tut pas longtemps et rapidement il remit en route doucement son corps massif jusqu’à ce qu’il fût totalement entré dans cette masse de chair chaude et gesticulante.
Il poursuivit sa progression inéluctable. Il avançait difficilement et lentement, compressé et frottant exagérément contre les gens. Chaque pas gagné était une victoire, chaque passage au contact d’une femme souple et chaude augmentait son émoi. Il ne lambinait pas pour autant, il avait un but bien précis. Il rentrait enfin chez lui, il allait retrouver sa promise ! Ils s’étaient mariés il y a deux mois et il avait dû partir immédiatement pour contraintes professionnelles.
Enfin il s’extirpa tout à fait du tohu-bohu. Il s’élança immédiatement au pas de course. Que sont treize petits kilomètres à la course pour retrouver sa chère épouse ? Tandis qu’il filait, les vallons, virages et hameaux flottèrent irréels et évanescents tout autour de lui. Ses yeux ne voyaient que la silhouette fine et bien aimée qui l’attendrait sur le pas ...