1. Si par des nuits diverses, un fourrageur


    Datte: 26/11/2018, Catégories: h, fh, hagé, fagée, jeunes, couple, Collègues / Travail plage, train, bateau, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation massage, Oral pénétratio, fsodo, exercice, tutu, lettre, mélo, nostalgie, portrait, Auteur: David Blonfali, Source: Revebebe

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    Le mousse regarde derrière lui. Jugeant que personne ne pouvait le voir, il ouvrit rageusement son pantalon et en sortit sa tige raide. L’empoignant à la base il la serra durement et entama un lent va-et-vient tout en reprenant sa lecture, d’une main :
    
    *
    
    Au même instant, l’express 1115 filait à toute vitesse droit vers Langeac. Paul avait emmené plus de cent fois sa ’Mikado’ à pleine vapeur sur ce tronçon. La veste grise ouverte sur un large poitrail buriné, il pendait hors de sa locomotive, accroché d’un bras massif à une barre métallique. Les yeux plissés, les cheveux fouettés mais se dégageant ainsi un peu de la fumée, il regardait la route de fer, avalée impitoyablement par sa machine.
    
    Les hameaux glissaient de chaque côté, soumis silencieusement au rugissement métallique. Les Fagoux. Puis la Vigeyre s’effaça à son tour. Paul rentra dans l’abri. Il fit un signe au chauffeur qui prit son tour de vigilance. Paul saisit une pelle. Du manche il donna quelques coups forts et précis sur la porte du foyer qui s’ouvrit. Un hurlement continu s’imposa à tout le reste. Une lame d’air brûlant se jeta contre Paul. Il enjamba le gros anneau de fer arrimé au tender et posa un pied sur ce dernier. Il regarda sous lui les traverses défiler à toute allure. Il pelleta du charbon du wagonnet et l’enfourna vivement dans la gueule ardente. Sa peau rougissait. Ses poumons cherchaient vainement de l’air respirable. Il recommença sept fois l’opération puis referma le foyer ...
    ... incandescent. Instantanément la température redescendit et un calme relatif se fit. De grosses perles de sueurs coulaient sur ses tempes, le long de son dos. Gavée, la chambre de combustion fit bondir le train en avant.
    
    Langogne à présent. Bientôt ce serait la boucle autour de Pomeyrols et puis ça y était : le tunnel de Joncherette serait en vue.
    
    Le train s’inclina légèrement en attaquant le virage, puis inversa son inclinaison pour se remettre dans le bon alignement. Paul, à nouveau accroché hors du garde-corps, vit le trou noir loin devant lui. Il paraissait ridiculement petit au regard de ce fier assemblage.
    
    Paul, comme chaque fois, regarda la grosse cheminée ronde et se demanda incrédule comment cela pourrait loger sous cette petite arcade de pierres recouvertes de mousses.
    
    Les derniers wagons quittaient le virage, le train tout entier était maintenant droit. L’énorme cylindre bouillonnant en tête, le convoi se dirigeait avec frénésie vers cet antre noir. La pénétration était imminente.
    
    Juste avant l’intromission, Paul tira sur son bras et ramena son corps transpirant dans l’abri. La locomotive s’engouffra rageusement dans le tunnel de Joncherette. L’air brutalement compressé mugit. L’épaisse colonne bourrée de vapeur occupait presque tout l’espace. Et elle continuait de s’enfoncer à toute allure, un wagon, encore un autre. La fumée, les gaz pincés entre la peau de métal et la douce paroi du tunnel sifflèrent. La chaleur torride de cet animal fougueux frotta ...
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