Heu-reux
Datte: 25/11/2018,
Catégories:
amour,
revede,
amourpass,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... compagne. D’ailleurs, elle sait très bien quels avantages elle peut tirer de ses avantages, et elle sait admirablement mettre en valeur cette partie particulière de son anatomie. D’autres parties aussi… Toujours est-il, que même si elle ne se considère pas comme étant belle, elle sait pourtant se mettre en valeur, surtout du côté du balcon. Comment comprendre les femmes ? En les prenant, diront le sage et le cynique.
En valeur ? Je le vois nettement quand nous nous promenons ci et là, aussi bien en ville, dans les magasins, dans les foires et autres marchés aux puces, dans tous les endroits publiques. Femme publique ? Non, ex-femme pudique qui découvre son corps des années plus tard et qui découvre aussi le plaisir d’être belle à travers les yeux d’autrui… les miens surtout. Je suis jaloux, un peu, beaucoup parfois !
Mais c’est toujours très flatteur d’être avec une si belle femme, n’est-il pas ?
Les charmes de ma mie, j’en passe et des meilleurs. Quoique… Non, je ne puis résister à ce plaisir délicatement pervers et masochiste de continuer… Je poursuis donc mes cours d’anatomie, pas besoin de partir ailleurs.
Si son buste est des plus avenants, surtout à mes mains et à ma bouche, son ventre est une plaine légèrement bombée sur laquelle j’aime flâner et lutiner. Une plaine aucunement morne, un paysage doux et reposant, qui palpite, qui vit. Une plaine telle un oreiller, une plaine où se baladent mes mains sur sa peau soyeuse, ses tendres chairs souples, molles ...
... mais si apaisantes. En son centre, un petit puits peu profond, prélude d’un autre plus bas et aussi d’un autre plus lointain et sombre.
Plus bas, après la plaine, un faible mont dédié à une ancienne déesse. Peu m’importe les déesses antiques puisque j’ai la mienne, celle que je vénère chaque matin et chaque soir de la plus douce façon qu’il soit. Sans compter les offices du jour, quand je le puis… Un mont parfois boisé, luxurieux, parfois lisse, doux…
Par delà cette hauteur, commencent une vallée étrange, un sillon suave, un gouffre mystérieux mais tellement tentateur. Tout un vallon parfois masqué sur une végétation suave, parfois luisant au soleil, tout en plein et en délié, rose de plaisir, brillant de promesses, au fin goût un soupçon salé. Un gouffre dans lequel je sombre, un abîme sans retenue, plein de sensations fortes, d’oubli de soi, d’explosions des sens, toujours plus, encore plus…
Rien qu’à moi, tout à moi !
Je sais aussi que, certains jours, la brise caresse ce vallon sous sa jupe, qu’il suffirait peut-être d’un coup de vent preste pour que se dévoile au grand jour ce qui fait le délice de mes nuits. Je sais surtout que ça l’amuse et qu’elle en use et abuse. Sous le frôlement d’un zéphyr, la chair rebondie et nacrée de ses seins en union avec la chair ultra tendre de son intimité…
J’imagine, je rêve, je fantasme… et j’en ai des sueurs froides !
Dans ces conditions, il est très difficile d’être malheureux ! D’autant que si j’ai une petite baisse de ...