1. Drames, enquête et fiançailles


    Datte: 25/11/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, bizarre, hotel, amour, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, mélo, policier, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, prememois, initfh, Auteur: Musea, Source: Revebebe

    ... faire de mal !
    — Oh… oh… Louis… je…
    — Je suis là !
    
    Et ce disant, il lui prit la main et la baisa avec émotion. La jeune femme ouvrit les yeux. Et tourna son visage vers son compagnon.
    
    — Nous sommes vendredi, ma chérie… Nous avons gagné : personne ne pourra plus rien contre nous. Et nous n’avons pas succombé.
    
    Claire sourit tandis que le luthier caressait doucement son visage.
    
    — Je préfèrerais avoir l’avis de Marie La Tourette.
    — Vraiment ? Auriez-vous peur d’une autre attaque maléfique ? Ou bien, avez-vous peur de devenir mon épouse ?
    — Je redoute, plus que tout, une vengeance, vous le savez bien… Et ce n’est pas vous épouser qui m’effraie dans notre relation…
    — Qu’est-ce alors ?
    
    La jeune fille baissa la tête embarrassée, hésita puis chuchota :
    
    — Vous avez eu tant de maîtresses… que je vous paraîtrai bien gauche et je… j’ai peur de vous décevoir.
    
    Le luthier sourit. Puis, se rapprochant d’elle, il murmura :
    
    — Si vous me déceviez, je ne vous désirerais pas autant. Jamais, je ne vous forcerai. Je vous aime. Et si vous m’aimez, vous saurez en peu de temps donner et recevoir. Je vous apprendrai.
    
    La jeune fille rougit et baissa les yeux. Louis lui prit à nouveau la main et la porta à ses lèvres. Il effleurait à peine les doigts, remontait au creux du poignet avant de continuer de poser des baisers de plus en plus doux sur le bras, l’arrondi de l’épaule. Claire frissonnait. De désir et d’appréhension.
    
    — Venez dans mes bras.
    — Je vais vous faire ...
    ... mal…
    — Non, ne vous inquiétez pas, venez.
    
    Rougissante, Claire se rapprocha de son compagnon qui passa son bras gauche sous la tête de la jeune fille avant d’encercler ses épaules et de l’attirer doucement à lui. Elle posa ses mains sur le torse poilu du luthier et ce contact le fit frémir. Il plongea son regard dans celui de Claire et lui sourit avec tendresse.
    
    — Je ne ferai rien contre ta volonté.
    — Je sais… Louis, je t’aime. Je crois que j’ai envie de vivre avec toi.
    
    Le luthier sourit.
    
    — Tu as mis du temps à t’en apercevoir.
    — Peut-être… mais c’est si nouveau pour moi !
    — Viens poser ta tête sur mon épaule. Là, tu vois, tout est bien ! Nous sommes dans ce lit, aujourd’hui vendredi, nous nous aimons, le soleil filtre par la fenêtre et nous rentrons chez toi cet après-midi, ensemble. Je suis un homme heureux.
    — Tu crois que nous arriverons à vaincre les mauvais sorts de magie noire ?
    — Je le sais : l’amour tel que nous le vivons est plus fort que tout au monde.
    
    Et, l’attirant un peu plus contre lui, il lui donna un baiser empli de passion, qu’il fit durer de longues minutes. Sa main droite caressait le dos, les hanches, la taille de Claire par dessus la combinaison blanche qui lui avait servi de chemise de nuit. Et malgré la douleur de sa blessure, il sentait son désir bien vivant, et celui de sa compagne tout aussi fort. Lorsque leurs lèvres se quittèrent, Claire soupira. Et blottit sa tête plus avant dans le cou du luthier. Elle tremblait, sentait l’appel ...
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