1. L'orgasme anal


    Datte: 25/11/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Quintessence2017, Source: Hds

    ... faire exploser de désir.
    
    Ce mélange d'excitation et de frustration était tout bonnement insoutenable.
    
    Lorsque, ma tâche accomplie, je me suis agenouillé devant Gabriel, les mains dans le dos, et qu'il m'a ordonné de venir le sucer pour faire durcir son vit, j'étais au comble de l'excitation. Je brûlais. Je l'imaginais déjà en moi.
    
    Une fois bien bandé, il m'a plaqué le visage au sol, m'a empoigné le fessier, a ôté le plug de mon fondement avant de s'insérer sans la moindre difficulté. Je n'ai pas pu réprimer un gémissement de bonheur.
    
    Loin d'être calmé par son orgasme passé, il lança directement ses assauts avec une puissance phénoménale.
    
    D'une main, il me tenait fermement les poignets dans le dos, de l'autre il agrippait mes fesses et plantait ses ongles dans ma chair.
    
    Compte-tenu de la rapidité avec laquelle il s'était lancé à ma conquête, je m'attendais à une jouissance rapide de sa part. Ultime frustration pour moi : une baise à la va vite avant de vaquer à ses occupations.
    
    Je me trompais. Loin de l'avoir calmé, le fait de s'être vidé dans ma bouche lui avait donné une endurance à toute épreuve.
    
    Il semblait ne jamais devoir jouir et pouvoir continuer ses assauts indéfiniment, tout en restant bandé comme jamais.
    
    Cela a duré si longtemps, qu'au bout d'un moment j'ai senti des perles de sueur ...
    ... pointer sur ma peau. Pendant tout ce temps, quelque chose montait en moi. Quelque chose d'indescriptible. Sorte de synthèse de tous les sentiments sexuels qui s'étaient bousculés en moi tout au long de ces deux semaine de torture mentale.
    
    Une sensation à la fois charnelle et psychologique, qui montait, qui montait, sans jamais s'arrêter.
    
    Lorsqu'enfin, les coups de butoir de Gabriel redoublèrent d'intensité, que j'ai senti son sexe se raidir et son sperme jaillir en moi, je n'ai pu retenir ce qui n'avait cessé de gagner du terrain sur ma raison.
    
    Je me suis entendu balbutier des choses, à mi chemin entre les paroles insensées et le gémissement de plaisir sonore et ostentatoire. C'était plus que je ne pouvais en supporter.
    
    J'étais en train de jouir. Sans même m'être touché le sexe.
    
    C'était l'orgasme le plus intense que je n'aie jamais vécu. J'étais là, haletant, incapable de m'arrêter de gémir. Cet orgasme a, me semble t-il, duré plusieurs minutes.
    
    Enfin, Gabriel s'est retiré et m'a demandé, à bout de souffle :
    
    - Tu as joui ?
    
    J'ai mis de longues secondes avant de reprendre mes esprits et de pouvoir enfin répondre :
    
    - Gabriel, je suis désolé je... Oui...
    
    J'étais honteux. J'avais joui sans permission.
    
    Il a répondu :
    
    - Tant mieux. J'espère que tu as aimé, car désormais tu ne jouiras plus que par le cul. 
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