1. Deuxième fois : Une semaine plus tard


    Datte: 24/11/2018, Catégories: fh, 2couples, couple, ascenseur, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme nopéné, exercice, portrait, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    ... fait siennes, s’appropriant chaque son mélodieux et les fait rebondir sur les murs. Les plaisirs sonores, glissent alors sur les parois, et viennent s’étaler au pied de Marylène et Christophe, comme le ferait une coulée de cyprine. Quel dommage, que la mélodie ne s’accompagne pas des odeurs. Ils sont trop loin. C’est peut-être ça, l’association parfaite de ce que les sens veulent apprécier, qui pousse Marylène à se rapprocher doucement.
    
    Avec sa main, fermement ancrée dans celle de Christophe, il ne lui est pas difficile de faire comprendre à celui-ci de la suivre. Ils avancent ainsi de quelques paliers, montant vers les délices. Quel grand bonheur qu’elles soient de béton et non de bois, ces marches, pour ne pas moucharder leur désir de fondre l’espace qui les relie à ce couple, jusqu’à ce que leur chaleur mutuelle s’échange à travers les vêtements. Mais ils restent raisonnables. La décence oblige, aux minima, de s’abstenir d’aller jusqu’au bout. Ils restent là, se tenant eux aussi à la rampe, à deux longueurs de bras seulement des deux corps chaleureusement offerts l’un à l’autre.
    
    — On vous attendait !
    
    « Un trou, un gouffre, vite qu’on disparaisse ! » pense Marylène.
    
    — Euh… Que… que… qu’est-ce que vous dites ? demande Christophe comme dans un souffle, en bégayant.
    — On vous attendait, répète la jeune femme qui avait interrompu avec son compagnon leurs jeux amoureux. Comme on ne vous a pas vus dans la salle, et que tous les autres couples sont là, on est revenus ...
    ... dans l’escalier pour vous attendre. Qu’est-ce que vous étiez mignons, à nous regarder. On n’allait pas vous priver quand même. Vous venez ?
    
    Les deux jeunes gens sont restés enlacés. À présent ils les fixent, sans vergogne, avec un petit sourire ravi. Ils semblent même fiers de leur effet de surprise, et de la décomposition qu’ils lisent sur les visages de Marylène et Christophe.
    
    — Nous ? Euh… pourquoi ? demande Marylène, après avoir repris un peu de contenance, mais hésitant à répondre à cette invitation.
    — On vous trouve sympas, c’est tout, renchérit cet homme grand et mince.
    — Ah non ! C’est pas tout ! s’exclame la jeunette. On s’est parlé, tous les deux, depuis la semaine dernière. On vous avait remarqué dans la salle quand on était tous assis en rond. On a pensé que vous pourriez nous aider. Et nous aussi, peut-être, on peut vous apporter quelque chose de bien. On est tous là, parce qu’on a des problèmes de couple, n’est-ce pas ? Nous, c’est le sexe qui nous perdra. Et, on a pensé que vous, c’est l’amour qui vous sauvera.
    — Qu’est-ce que vous dites ? On ne se connaît même pas !
    
    Marylène est interloquée. Mais sa réponse de puritaine bien-pensante n’est pas tout à fait au goût de Christophe qui réplique aussitôt, le plus discrètement possible :
    
    — Marylène, là tu exagères. On n’est pas tout blanc sur ce coup-là ! Les voyeurs un peu lubriques, dans l’histoire, c’est nous, tout de même… Et on savait ce qu’on faisait !
    — Mais non, il ne faut pas aller jusque-là, ...
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