Deuxième fois : Une semaine plus tard - Histoires de Sexe

Deuxième fois : Une semaine plus tard

Marylène et Christophe, des quinquas bien décidés à retrouver la petite étincelle de désir et leur amour, participent en groupe à une thérapie de couple. Ils y font la connaissance d’un jeune couple.

Chapitre 1

— Allez, hop ! Deuxième séance droit devant ! dit Marylène pleine d’espoir.

Ils sont assis dans la voiture, sur le chemin qui les mène à leur thérapie de groupe, comme tous les mardis, pour régler leurs problèmes de couple. C’est lui qui conduit.

— Je sens que cette fois-ci, ça va être chaud, complète-t-elle, en trépignant sur son siège, côté passager.
— C’est le cours qui réveille tes ardeurs ? Ça ne pouvait pas te prendre en rentrant du bureau, cet après-midi, histoire que j’aie le temps d’en profiter ? Tu n’as pas le feu quand même ? réplique Christophe.
— C’est justement ça que je veux ! Je veux me sentir braise, comme avant. Et avec une petite éruption volcanique et « Christophière » comme la cerise sur le gâteau ! Et, si l’idée des cours, et des exercices de rapprochement, au milieu des autres couples, m’excitent, alors, je prends ! Non, c’est vrai, ça fait combien de temps qu’on n’a pas vraiment fait l’amour et de manière torride, en plus ? demande-t-elle, tournant la tête de son côté, en espérant croiser son regard.
— Euhhhhh… Attends, que je réfléchisse. Ça y est, je me rappelle. C’était jeudi, quand tu étais dans la cuisine, à préparer le lapin chasseur. Torride, c’était exactement la température qu’il faisait près des fourneaux !
— Le ...

... lapin chasseur ?
— Mais oui ! J’ai eu envie que tu sois ma petite lapine que je chasse, et que je déguste… avec une pointe de crème que j’aurais glissé de mes doigts jusque au creux de tes cuisses. D’accord, on ne l’a pas fait, mais, c’est toi qui n’as pas voulu que j’enlève ta culotte quand je te l’ai proposé. Ça compte, quand même, puisque j’y avais vraiment pensé !
— Tout de même, ce qui est bien avec toi, réplique Marylène, c’est que tu n’as pas besoin de prendre des cours d’humour ! Ça, je te l’accorde. Eh bien oui, ton menu, tu l’as eu, à la poudre d’escampette. Tu crois que je n’avais vraiment rien d’autre à faire ? Je me suis dépêchée de cuisiner. Tu savais bien, que c’était Justine qui viendrait me chercher pour mon cours de dessin. Tu crois que j’ai apprécié, que la seule chose dont tu avais eu envie, en définitive, c’était de me mettre en retard ?
— Alors, là, préférer un cours de dessin sur la nudité, avec un modèle, même pas masculin, c’est un comble ! Je te proposais en définitive de venir prendre mes mensurations, en plus que de m’occuper des tiennes. C’était de circonstance de te concentrer sur la pine. Nous aurions mijoté une petite cuisine à se lécher les babines, ça ne nous aurait pas fait de mal, au contraire. Et en plus, on aurait pu s’avancer sur le programme et faire des exercices que notre chère Madame Conseil nous proposera certainement un de ces quatre. On a commencé par le « main à main », la semaine dernière, on aurait pu passer à une fellation ...