1. Orage en montagne


    Datte: 24/11/2018, Catégories: fhhh, couplus, inconnu, uniforme, forêt, anniversai, Masturbation préservati, Partouze / Groupe yeuxbandés, Auteur: Cristal, Source: Revebebe

    ... bien parce que j’ai envie de ne plus sentir le fauve…
    — Allez, grouille-toi sinon il va faire nuit et le grand méchant loup va te croquer… s’esclaffe Christophe en se rhabillant.
    — J’ai pas peur du loup, bien au contraire, lui répond-elle en lui adressant un clin d’œil… mais de l’eau glacée, oui !
    — Frimeuse ! Allez, je vais ramasser du bois car il n’y en a pas assez pour faire un bon feu.
    
    Quelques minutes plus tard, elle se dirige à son tour vers le ruisseau. Après avoir trempé son doigt dans l’onde fraîche, elle hésite, tergiverse, puis finit par ôter ses vêtements. Tout en admirant le panorama offert par la vallée, elle s’asperge à son tour avec la casserole, en poussant des petits cris de surprise quand l’eau glacée ruisselle sur son corps frissonnant.
    
    Soudain, elle entend une pierre rouler et se retourne brusquement dans la direction empruntée par son mari pour aller chercher du bois.
    
    Comme sorti du néant, un groupe de militaires l’observe d’un air goguenard, en train de se geler. Surprise, elle lâche la casserole qui fait un grand bruit en cognant le sol caillouteux, puis elle saisit vivement sa serviette dont elle se drape maladroitement afin de soustraire son corps nu aux regards indiscrets.
    
    — Je vous en prie, faites comme si on n’était pas là ! lui dit sur un ton moqueur celui qui semble être leur chef.
    
    Le visage d’Aline vire au rouge pivoine et elle s’en veut de bredouiller en retour :
    
    — J’ai terminé… je vous laisse la place…
    — Non, vous ...
    ... pouvez continuer, on va d’abord aller au refuge et on reviendra plus tard.
    
    Avec un sourire ironique, les cinq soldats se dirigent en file indienne vers le refuge, non sans la déshabiller des yeux lorsqu’ils passent à côté d’elle. Elle reste plantée là quelques dizaines de secondes, les regardant défiler devant elle, déconcertée. Après ce court instant de détresse, l’image de leurs deux sacs à dos déballés sur la table du refuge lui revient à l’esprit et elle décide de retourner immédiatement à la cabane. En se rhabillant, Aline adresse une pensée désespérée à Christophe : « Dépêche-toi de revenir ! » et se dirige d’un pas pressé vers le refuge. Dans sa précipitation, elle oublie son téléphone qu’elle avait posé sur une grosse pierre.
    
    Lorsqu’elle pénètre à son tour dans le refuge, les soldats ont soigneusement aligné leurs sacs contre un mur et sont penchés sur une carte dépliée sur la table.
    
    — On devrait encore aller jusqu’à la prochaine crête, mais avec l’orage qui arrive, on va faire une halte et s’abriter ici quelques heures, dit leur chef.
    
    Se retournant vers Aline, il s’adresse à elle sur un ton malicieux :
    
    — Désolé Madame, mais à cause de la météo, vous allez encore devoir supporter notre compagnie quelques heures. Nous sommes obligés de nous abriter ici, mais rassurez-vous, nous repartirons dès que les conditions atmosphériques le permettront.
    
    À peine remise de son embarras, Aline lui répond, bredouillant de plus belle :
    
    — Euh… oui… bien sûr… le gîte est ...
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